Les restaurants Cora embauchent, faites partie de l’équipe!

Ingrédients

Préparation

  1. Dans un bol, battre en crème le beurre, le beurre d’arachides croquant Kraft, le sucre et la cassonade jusqu’à l’obtention d’un mélange homogène et mousseux. Raclez le bol au besoin.
  2. Mélanger les ingrédients secs et réserver.
  3. Une fois que le mélange de beurre d’arachides Kraft est crémeux, diminuer la vitesse et ajouter les œufs un à la fois.
  4. Ajouter lentement les ingrédients secs.
  5. Former les biscuits en les pressant avec une fourchette.
  6. Cuire au four à 375 °F (190 °C) pendant environ 10 minutes.

L’amour du guacamole est universel! C’est ce que nous avons compris en voyant la
popularité du nouveau Grilled-cheese Nacho, grande vedette du Festival Sandwich,
accompagné de son savoureux guacamole.

Cora souhaite continuer à ensoleiller vos journées en vous offrant une recette de
guacamole maison à faire pour votre prochaine soirée en famille ou bien pour
simplement épater vos amis!

À vos couteaux!

Rendement

6 portions

Ingrédients

Méthode

  1. Dans un bol, à l’aide d’une fourchette, écraser la chair des avocats avec le jus de
    citron. Ajouter le reste des ingrédients. Saler, poivrer et bien mélanger.
  2. Servir en trempette, avec des croustilles de maïs.

Astuce Cora

Donnez une twist complètement fruitée à votre guacamole en y ajoutant
des fraises fraîches et un piment jalapeno haché finement.

J’ai beaucoup hésité à publier l’histoire de la GROSSE PATATE SUR LE DIVAN ROUGE. Bien que je l’aie écrite tout de go, allais-je oser publier mes accès de fainéantise aussi facilement? J’ai donc choisi de fermer mon ordinateur et une fois la tête sur l’oreiller, de demander à la nuit un bon conseil.

Étrangement, j’ai dormi comme un poupon. Et au réveil, j’avais le sourire aux lèvres. Je n’avais plus l’impression de vous avouer un quelconque travers de ma personnalité, mais plutôt une vérité toute simple, un réflexe peut-être, une façon de compenser l’enfermement et l’immense solitude que nous cause cette affreuse pandémie.

La lettre a été publiée le dimanche 23 janvier dernier et vous m’avez tous et toutes accueillie avec respect, compassion et amitié. En lisant vos commentaires, je n’étais plus isolée dans ma maison ni déconfite sur le divan rouge. J’avais plutôt l’impression d’être assise avec vous, à votre table de cuisine, comme deux copines discourant des faits divers de la région.

Vos multiples commentaires sont entrés dans mon cœur tel un hâtif printemps arrivé sans crier gare. Plus que jamais, vos délicieux commentaires m’encouragent à continuer d’écrire. Sachez que chaque semaine votre indéfectible présence me rassure.

Bien souvent, j’ai l’impression de vous avoir tout raconté de l’entreprise, des ouvertures de restos, de la création des plats au menu et des aventures de l’enfance. Et pourtant, chaque fois que je pense à vous, chers lecteurs et chères lectrices, on dirait qu’un miracle se produit. Une histoire oubliée refait surface; un souvenir ressuscite tout d’un coup, une corneille converse avec moi, un loup entre dans ma cuisine. Oui, oui, on dirait que votre constance à me lire attise ma verve et mon imagination créatrice. Comme si une bonne fée tirait vers moi les ficelles magiques de l’écriture.

— Mille mercis à chacun de vous, chers lecteurs. Et UN GROS BRAVO à madame Madeline R. qui m’a donné la très bonne idée de commencer à apprendre quelque chose de nouveau; une technique qu’elle-même a mise en pratique en s’inscrivant à des cours de guitare à 69 ans. Elle en est bien fière.

— Merci à dame Jennifer R. qui me suggère un abonnement à un lot de magazines populaires. Je dévore les magazines et je n’ai jamais eu l’idée de réfléchir à un abonnement, mais je vais me renseigner. Comme je vis à la campagne avec une petite case postale, je devrai être plutôt raisonnable.

— Merci à Doris S. pour ses bons mots. Moi aussi je fais des casse-têtes. J’adore ça et comme vous j’en choisis maintenant des 500 morceaux un peu plus gros que la moyenne. On dirait que faire des casse-têtes tranquillise mon esprit. Et j’en profite pour écouter de la grande musique, surtout du baroque.

— Merci à miss Kathy S. qui m’a fait réaliser que, sans la pandémie, je n’aurais peut-être jamais eu l’occasion d’écrire ces « Lettres du dimanche » ni de reconnecter avec ma passion de jadis pour l’écriture. Vous avez tellement raison, chère Kathy.

— Un gros merci à Mireille T. qui me supplie d’être moins sévère avec moi-même. Toute ma vie, j’ai mis la barre très haut comme une fofolle qui pensait avoir quelque chose à prouver. Il est temps de me calmer et d’apprécier, à l’occasion, un très bon film.

— Bravo, Michelle, M. pour votre vélo stationnaire. Ça fait depuis le début de la pandémie que j’en veux un, mais je ne fais que penser. Vous êtes une véritable active!

— Merci, Louise M. pour vos bons conseils. Comme vous dites « lorsqu’on est un peu plus âgée, on doit être plus vigilante car on est sur le pilote automatique. Il faut activer la machine car elle risque de s’encrasser et de s’arrêter. » Je vais m’activer, je vous le promets.

— Merci, cher Jonathan K. de Red Deer (Alberta) pour votre précieux conseil. Mais, serai-je un jour capable de donner ma télévision aux bonnes œuvres de la paroisse? J’en doute.

— Merci Michelle D. Vous m’avez donné une excellente suggestion. Lorsque le divan rouge devient trop confortable, je vais me lever et marcher dans la maison. Quitte à faire plusieurs fois le tour de ma grande table de cuisine. Votre grand-père marchait dans le corridor, dites-vous? Le mien faisait exactement la même chose lorsqu’il venait nous visiter en hiver. Je vais m’y mettre, je vous le promets.

— Merci Murielle G. pour cet adorable bouquet virtuel tout rempli de jolis papillons. On dirait un beau clin d’œil à l’été. Dieu que j’ai hâte qu’il fasse chaud.

— Chère Irene S., vous qui avez été active toute votre vie à titre de conseillère en voyage et hôtesse pour les groupes d’aînés, vous avez raison de considérer votre vie actuelle comme assez pathétique. Je pense, comme vous, que cette saudite pandémie nous vole de précieuses années. Mais, comme vous le dites si bien :

« SOYONS BÉNIS D’ÊTRE ENCORE VIVANTS »

Cora

Depuis ma découverte de l’alphabet en première année, j’ai commencé à écrire et je n’ai jamais vraiment arrêté. Toute petite, j’ai tout de suite été éblouie par le pouvoir magique de chaque voyelle ou consonne servant à la transcription des sons de notre langue. Et j’ai vite appris à reproduire dans mon petit cahier d’écriture tous les signes graphiques de l’alphabet. Je jouais à accoler trois ou quatre lettres ensemble pour former un mot ayant une signification bien précise comme : CIEL, MOI, OUI, BLEU, VRAI, SOIR, FILLE, ŒIL, PAPA, JOUR, CHAT, BÉBÉ, PEUR, NUIT, FÊTE.

J’étais fascinée par la magie de ces petits mots pouvant désigner tantôt une chose aussi immense que le CIEL, et tantôt un moment aussi noir que la NUIT. Cette découverte fut pour moi plus précieuse que l’OR de la bague de maman. Oui, oui, vous avez bien lu : un si petit mot pour un métal aussi précieux.

Ayant vite compris le pouvoir des mots, quels qu’ils soient, j’étais doublement heureuse d’avoir la possibilité d'en apprendre davantage, et surtout, de m'exprimer de mieux en mieux, en silence sur la page. J’ai vite préféré l’écrire plutôt que de le dire tout haut, lorsque j’étais fâchée contre frérot. Bien souvent j'écrivais ma peine au lieu de pleurer lorsque je voyais maman trop triste.

Écrire devint à l’adolescence l’ultime refuge à tous mes états d’âme. Bien souvent, je noircissais la page essayant de découvrir qui j’étais face aux choses qui survenaient. J’écrivais sans doute en vain puisque chaque jour, chaque chose et chaque événement me transformaient en une nouvelle personne à découvrir.

Toute petite, l’écriture me servait à réinventer mon quotidien. Je me souviens d’un texte que j’avais écrit en troisième année dans lequel j’imaginais une cuisine époustouflante de joie avec maman tout de rose vêtue et mettant au four le pouding préféré de papa. Elle l’attendait en fredonnant pendant que nous, les enfants, étions cordés sur le grand banc de la galerie, nos yeux scrutant l’horizon. Puis, soudain, un minuscule point bleu émergeait du lointain et avançait sur la route 132. Nous sautions de joie lorsque l’automobile bifurquait sur notre lot. Et papa, tout mince et rayonnant de bonheur, montait les marches au galop tellement il avait hâte de nous gratouiller les joues avec sa barbe piquante.

J’ai noirci des centaines de pages à me faire accroire que nous étions une famille parfaite. À quinze ans, j’ai même commencé à écrire des poèmes pour mieux dissimuler la tromperie que j’entretenais d’emblée dans mes longs textes. Influencée tout probablement par Verlaine et Raimbault, ma poésie beaucoup plus réaliste était capable de faire valser ensemble noiraude tristesse et franche allégresse.

Puis la vie, la vraie, m’est tombée dessus à l’aube de mes vingt ans : un enfant arrivé trop tôt, un méchant mari, tous mes rêves brisés et une réalité encore pire que la cuisine de mon enfance. L’écriture a vite foutu le camp me laissant aussi seule qu’un unique lapin cherchant une carotte dans le Sahara. Deux autres enfants m’ont empêchée de mourir de chagrin. Et l’époux s’est enfui permettant à la vie de me revenir. Trente ans sont passés à gagner notre croûte, à créer une belle entreprise pour laquelle j’ai tout écrit, de la simple recette à l’histoire détaillée de chaque avancement significatif.

Puis, vieillotte aguerrie, j’entame mon dernier quart de siècle. À la retraite et bien au chaud, voilà qu’une pandémie mondiale nous enferme dans nos chaumières.

Acceptant mon sort, un véritable miracle se produit. Tel un ange se matérialisant devant moi, l’ÉCRITURE s’empare de moi. Plus fougueuse et exaltante que jamais, elle devient ma raison de vivre, mon passe-temps favori et la nourriture de mon contentement.

C’est donc avec cette volonté de demeurer tout près de vous, très chers clients, que j’ai commencé à vous écrire chaque semaine une belle lettre parlant de tout et de rien; du passé, du présent et d’un avenir fantastique qui nous attend. Bien souvent, je constate que des miracles de souvenance arrivent dans ma tête et me font vous raconter toutes ces histoires des déjeuners de chez CORA, de l’ouverture des restos, et de tout ce que je pensais avoir oublié.

ÉCRIRE c’est magique; ça ne s’explique pas! ÉCRIRE c’est comme ouvrir des fenêtres imaginaires, dessiner des ponts vers demain, arroser des fleurs célestes et accueillir des cigognes venant de nulle part. Ça ne s’explique pas. Ça ne s’enferme pas.

ÉCRIRE c’est un trésor à la portée de tous. Ainsi, plusieurs écrivent pour désherber leur jardin avant de quitter leur vie ici-bas. D’autres veulent laisser une trace de leur passage. Moi j’espère être capable de vous laisser des lignes blanches vers demain; de grandes pages blanches où vous pourrez vous déposer de votre vivant. Je vous souhaite des trous dans le ciel par où vous pourrez vous immiscer dans la magie du monde.

Je vous souhaite de découvrir en vous cette « folle du logis » que l’on nomme IMAGINATION.

Je vous souhaite également de rencontrer la princesse INSPIRATION, celle-là même qui arrive à magnifier tous vos rêves.

Et puisse l’an 2022 ramener à tous ❤️la sérénité, ❤️l’espérance et notre chère ❤️ liberté de jadis.

Cora

En ce Noël 2021, réjouissons-nous d’être vivant malgré les multiples embûches qui s’acharnent à nous compliquer la vie depuis l’arrivée du méchant virus. Nous sommes forts, combatifs et résilients malgré tout.

Chez nous, dans le bon vieux temps, je cuisinais un repas de Noël pour presque 30 personnes. Et ces deux dernières années, nous avons dû nous priver du bonheur de fêter tous ensemble. Cette année, même si on nous a concédé un certain relâchement, j’ai préféré annuler le traditionnel réveillon plutôt que d’avoir à exclure certaines personnes parce que le groupe serait trop gros. Tous les membres de ma famille et nos proches amis sont immensément importants dans mon cœur. Et il m’aurait été quasi impossible de décider qui viendrait et qui devrait s’abstenir; totalement impossible de choisir entre Patrice ou Marilou, entre Stacy ou Sergio, entre Neil ou Eric, entre Olivia ou William, entre Patricia ou Hélène, etc.

Réaliser à quel point nos proches sont précieux pour nous s’avère mon plus beau cadeau cette année. Tant qu’à nous réunir qu’à moitié, nous allons attendre encore une année pour fêter tous ensemble. Et non, je ne suis pas triste parce que déjà, je rêve à l’an prochain.

Oui, oui, me direz-vous, un méchant virus tire à peine sa révérence qu’un autre malin cogne à nos portes. Peut-être allons-nous devoir apprendre à vivre ainsi : triplement vaccinés, masqués au besoin et prudents à l’extrême.

Je suis une optimiste, je vous l’ai déjà dit, et je crois sincèrement que nous allons nous adapter à cette nouvelle réalité. Tous les domaines d’activités de l’être humain vont devoir s’ajuster. Toutes les institutions, tous nos commerces, le monde des Arts, nos cœurs impatients et nos cerveaux à l’affût y compris.

Et comme vous vous demandez peut-être ce que vous pourriez servir à votre famille avec vos restes de dinde, de tourtières et de ragoût, voici une magnifique recette de « cassolette de patates douces » de la grand-mère de ma belle-fille.

Croyez-le ou non, cette recette est encadrée et installée au mur de ma cuisine depuis 1995.
Et chaque année, j’en fais trois ou quatre casseroles tellement tout le monde veut en rapporter chez eux.

Doris Ashton a grandi dans l’État de Georgie situé juste en haut de la Floride dans le sud du grand pays américain. Dans cet État, on cultivait beaucoup la patate douce, un légume racine parent éloigné de notre pomme de terre. Doris a vite appris comment la cuisiner à son meilleur pour ensuite transmettre ses recettes à sa fille Janice et plus tard à la fille de celle-ci, Brandy Ashton qui épousa mon premier fils en 1992.

Et c’est ainsi que m’arriva cette fameuse recette garnie de pacanes grillées. Je vous assure que si vous essayez cette casserole de patates douces, vous encadrerez vous aussi la recette!

Vous aurez besoin de 3 tasses de patates douces pelées, coupées en petits cubes et bouillies jusqu’à ce que la chair soit tendre. Bien égoutter.

Ensuite, mettre dans un bol la chair et mélanger avec 3/4 de tasse de sucre, 3 c. à soupe de beurre, 1/2 tasse de lait, 2 cuillères à table de babeurre (ou 2 cuillères à table de lait avec 2 gouttes de vinaigre), 1/2 cuillère à thé de sel, 2 œufs et 1 cuillère à thé de vanille.
Bien mélanger les ingrédients et verser le tout dans un Pyrex beurré (ou tout autre plat allant au four).

Étendre ensuite la garniture suivante sur le mélange de patates douces en utilisant une cuillère. Pour la garniture, mélanger à la fourchette dans un bol 1 tasse de sucre brun, 1/3 de tasse de farine, 1 tasse de pacanes (ou de noix de Grenoble) et 1/3 de tasse de beurre fondu.
Cuire au four environ 35 minutes à 350 °F.

Je vous suggère de doubler ou de tripler la recette selon le nombre de gourmands que vous aurez autour de la table. Et s’il en reste, cette merveille se réchauffe au micro-ondes très rapidement.

Saviez-vous que les patates douces contiennent du bêta-carotène, de la vitamine A et des fibres? Les patates douces contiennent peu de sodium, et même si elles sont appelées patates douces, l’amidon qu’elles contiennent est surtout composé d’amylopectine qui lui confère un indice glycémique plus bas que la pomme de terre traditionnelle. BON APPÉTIT!

Cora
❤️
Psst : je vous confesse qu’à mes débuts avec cette recette, je me levais la nuit pour manger un petit restant que j’avais caché dans le tiroir à légumes.

De notre famille à la vôtre, nous vous souhaitons de joyeuses fêtes et une bonne année 2022.

L’histoire de ces délicieux petits carrés d’amour offerts tout spécialement pour faire plaisir au monde remonte chez nous à plus d’un quart de siècle. Après un mariage malheureux, un divorce sans provisions et sans rien dans nos poches, nous avons commencé, mes enfants et moi, l’aventure de survie familiale en 1987 dans un petit espace de restauration de 29 places assises.

La pauvreté nous a appris à tendre la main pour demander et, bien souvent, pour donner. Et c’est sans le savoir que nous sommes devenus chaleureux et généreux. À force d’avoir besoin d’amour, on s’est habitués à faire plaisir aux autres. Tout ça s’est bâti comme la mousse sur les arbres, sans qu’on s’en aperçoive vraiment. Parce qu’on était toujours prêts à surprendre un client avec notre générosité, avec un deuxième bol de soupe gratuit ou avec une pointe de dessert emballé pour emporter à la maison. D’un jour à l’autre, l’amour s’est mis à germer dans nos oreilles pour écouter de plus près notre monde; sur nos paupières pour être certains de reconnaître nos clients à chaque visite; dans nos mains pour les éblouir chaque fois; et dans le fin fond de la coquille osseuse de notre cerveau où grandissait une créativité bienheureuse.

Cette énergie salvatrice a fait son chemin à travers nous, affectant au passage notre volonté, notre raisonnement et l’imagination constructive qui allaient nous faire réussir en affaires.

Comme par magie, l’invisible sollicitude émanant de nos mains collait sur celles des autres, propageant le bénéfique virus à tous nos employés, à nos collaborateurs et, plus tard, à tous les alliés d’un réseau engagé à offrir à sa clientèle une nourriture et un service de première qualité, et imprégné d’une chaleureuse atmosphère familiale.

C’est ainsi qu’est née la tradition de donner après le repas un petit plaisir supplémentaire à nos clients. Et le plateau de sucre à la crème gratuit est vite devenu une partie intégrante de nos procédures. Chaque client recevait donc un chaleureux « Bonjour » en arrivant et une petite douceur à emporter en nous quittant.

Alors dans le but de faire plaisir à votre famille ou à vos voisins, faites du sucre à la crème et je vous garantis que vous entendrez tout un gazouillis de compliments venant de vos proches.

  1. Beurrer d’abord un plat d’environ 6 po X 10 po
  2. Préparer 2 tasses de sucre à glacer dont vous aurez besoin après la cuisson
  3. Dans une casserole, mélanger :
    • 3 tasses de cassonade pâle
    • 2/3 de tasse de beurre fondu
    • 2/3 de tasse de crème 15 % ou 35 %
  4. Et quelques pincées d’amour
  5. Porter à ébullition
  6. À partir des premiers signes d’ébullition, poursuivre la cuisson pendant 5 minutes
  7. Retirer du feu
  8. Ajouter le sucre à glacer en fouettant énergiquement avec un fouet ou une mixette
  9. Lorsque le mélange est onctueux, verser dans le plat beurré
  10. Laisser refroidir et couper en généreux morceaux
  11. Déguster avec modération et partager généreusement

La prochaine fois que vous viendrez en restaurant, prenez-en deux morceaux de ma part.

Je vous aime tellement.

Cora

Ingrédients

Préparation

  1. Dans un grand bol, défaire le beurre en crème à l’aide d’un batteur électrique.
  2. Ajouter le sucre blanc, petit à petit, jusqu’à consistance homogène.
  3. Ajouter les œufs et la vanille. Mélanger le tout.
  4. Dans un autre bol, mélanger la farine, la poudre à pâte, le sel et les fruits confits (ajouter les brisures de chocolat ou les noix, le cas échéant).
  5. Ajouter ce mélange au premier et brasser jusqu’à consistance homogène.
  6. Diviser la pâte en 3 parts égales. Les façonner en rouleaux et les emballer dans du papier ciré.
  7. Réfrigérer au moins 3 heures. (La pâte peut être congelée plusieurs semaines avant la cuisson.)
  8. Avant la cuisson, couper les rouleaux en tranches de 5 mm et les déposer sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin.
  9. Cuire au four à 375 °F (190 °C) jusqu’à ce que les biscuits soient dorés (env. 10 à 12 minutes).

Cliquez ici pour savoir comment réaliser cet emballage cadeau.

Voici qu’un beau jour arrive, à nos bureaux, cette journaliste bien intentionnée qui s’entête à me demander comment j’ai réussi à concilier vie familiale et vie professionnelle.

Et moi de lui répondre que je n’ai pas du tout réussi à concilier ces deux mondes. Et elle de vouloir en savoir davantage.

« À l’ouverture de notre premier resto, chère dame, à cause du manque de ressources, toute la vaisselle, toutes les casseroles et tout le petit ameublement de notre maison (vendue pour acheter le fonds de commerce) avaient été apportés au resto. Et c’est ainsi que notre vie familiale s’est installée, elle aussi, dans ce premier petit resto, autour de la table de cuisine de feu ma mère trônant bien en évidence dans l’encolure de la bay window du resto. La table de maman est demeurée l’épicentre de notre vie familiale en même temps qu’elle servait à accueillir les clients pendant les heures ouvrables. C’était d’ailleurs la table préférée de tous. »

Nous y prenions, les enfants et moi, nos deux repas de la journée; celui très tôt le matin avant l’école, et celui vers cinq heures tenant lieu de souper avant d’aller dormir.

Pour le reste de nos activités personnelles, nous avions loué un quatre pièces et demi non loin du resto sur une rue achalandée du nord de Montréal. Encore aux études, le plus jeune revenait au resto chaque jour après le collège pour laver à grande eau tout le plancher de la salle à manger et celui plus coriace de la petite cuisine. Il aidait au récurage des casseroles et bien souvent, il nettoyait minutieusement la grande plaque chauffante. Chaque jour, il faisait sa part de ménage et ensuite il mettait les ustensiles et les assiettes sur notre belle table ronde et sortait les restes du midi du gros réfrigérateur commercial. Il les séparait selon les préférences de chacun et réchauffait chaque assiette de nourriture. Enfin tous assis autour de la table, nous jasions de la journée de travail comme si nous étions de jeunes exécutifs avides d’avancement.

Les week-ends, comme tout le monde travaillait au service ou à la cuisine, il arrivait souvent que ma fille baragouine ses consignes au plus jeune en langue grecque. Celui-ci pestait en affirmant qu’il connaissait par cœur la liste de préparatifs qu’il avait à faire pour le lendemain. Le ton montait quelques fois, mais l’amour avait toujours le dernier mot.

Sans nous en rendre compte nous prenions le pli de ce qu’allaient être les dix prochaines années du commerce familial avec une maman qui remettait toujours à PLUS TARD les demandes des enfants, même les plus raisonnables : un jour de congé ici et là, quelques piastres supplémentaires pour une gâterie.

Ma réponse était toujours la même : « Maintenant, nous avons besoin de chaque cenne noire pour l’entreprise, mais PLUS TARD, plus tard je vous le promets ON SERA BIEN ».

Durant de longues années, les enfants ont essayé de savoir QUAND arriverait ce fameux « plus tard » tant attendu. Puis ils ont compris que maman ne vendrait pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Ils se sont fait une raison et travaillaient pour payer l’essentiel avec un maigre extra les jours d’affluence exceptionnelle.

Même lorsqu’on est arrivés à régler nos factures à temps et à satisfaire nos employés, la situation n’a pas beaucoup changé. Ma gourmande ambition calculait sans répit chaque dollar économisé pour ouvrir le prochain restaurant.

Je me souviens du jour où nous avons fêté notre cinquième anniversaire. Tout avançait rondement, mais moi, j’avais encore la tête ailleurs lorsque mon jeune fils a essayé de m’expliquer que nos rendements étaient très satisfaisants. Je le savais, mais j’avais toujours cette damnée manie de vouloir accumuler une petite réserve pour être capable de profiter d’une bonne occasion.

Enfin, lorsque le plus jeune a pris le flambeau en 2007, il a quand même dit devant tout le monde : « Merci maman pour notre compagnie prospère et sans dettes. »

À mes débuts, j’étais incapable de ralentir et les enfants me suivaient.  Me motivant pour aller encore plus loin. Je ne pouvais absolument pas imaginer ma vie sans eux. Même si plusieurs circonstances m’ont empêchée d’être une maman modèle à la maison, mon cœur a toujours battu uniquement pour eux… et pour la « business » bien entendu.

- « Non madame, je n’ai été ni équilibrée ni capable de séparer les exigences et les responsabilités liées à ma vie professionnelle et à ma vie familiale ». Elles étaient indissociables pour moi. Tout arrivait en même temps dans ma tête, tout faisait partie de la même gestion des priorités. 30 $ dollars pour les nouveaux manuels scolaires du jeunot, 18 $ pour le lavage des vitres du resto et 22 $ pour le changement d’huile de la Renault 5 chez Canadian Tire.

C’est mon cœur de maman qui m’a donné le courage d’ouvrir un premier petit resto. Sachez madame que ce sont mes qualités de mère de famille qui ont été déterminantes dans mon succès : la ténacité, le sens des responsabilités et de l’organisation, l’amour de ma famille, la discipline et cet ardent désir de faire plaisir au monde, de bien les accueillir, de prendre soin d’eux et d’enseigner aux miens à faire de même.

Ça n’a pas toujours été facile pour mes enfants d’avoir une maman sur les talons à cœur de jour ni d’être au garde à vous lorsqu’elle exigeait qu’une nouvelle tâche soit faite immédiatement. Mais le soir au souper, nous finissions toujours par nous entendre.

Maman faisait quelques petites concessions à sa rigueur et eux élaboraient des plans pour quand arriverait le fameux « PLUS TARD, ON SERA BIEN ». Le plus jeune rêvait de bagnoles rutilantes, ma fille de voyages intercontinentaux, et le plus vieux, d’écrire des chansons et de les chanter sur la scène en marbre du célèbre théâtre de Dionysos, situé sur le versant sud-est de l’acropole d’Athènes. À coup sûr, un dessert de fou rire et des rêves quasi impossibles savaient ramener la joie autour de la table.

Que se passe-t-il dans ma tête? Je ne me souviens plus de l’année où j’ai moi-même commencé à croire au « PLUS TARD, ON SERA BIEN ». Était-ce à l’ouverture du trentième ou du cinquantième restaurant? Était-ce en 1998, ou en 2001, l’année où nous avons ouvert notre premier restaurant hors Québec? Je me souviens pourtant de la centième ouverture. L’exubérance de ma joie aurait pu transporter une montagne.

Pensais-je pour autant que nous étions sauvés des eaux?

À mes débuts, mon intention était de pouvoir changer le damné karma de pauvreté dont mes enfants risquaient d’hériter. Je croyais alors que l’argent allait compenser nos misères de jadis. Puis à force de bûcher pour avancer, j’ai vite compris que la véritable richesse consiste à reconnaître nos talents et à saisir les opportunités à exploiter!

❤️

Cora

Psst : Et lorsqu’en mai 1996 nous avons fermé notre premier petit resto pour en construire un beaucoup plus grand dans le même territoire, nous avons pris bien soin de déménager la table de maman dans le premier petit bureau chef de l’entreprise Cora. Cette bienheureuse table est encore avec nous aujourd’hui, à la retraite dans l’immense nouveau bureau chef de l’entreprise, construit en 2008 sous la prudente gouverne de notre président.

Ingrédients:

 

Méthode:

 

Ingrédients facultatifs:

Ajoutez jusqu'à 1 tasse de vos ingrédients supplémentaires préférés tels que…

 

Conseil du chef : pour des boules de beurre de cacahuètes créatives, trempez-les dans du chocolat blanc ou noir ou même roulez-les dans des cacahuètes concassées ou de la noix de coco grillée.

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