L’autre soir, ce corps vieilli rêvait à la mort. Il s’enroulait dans les draps, tournait sur lui-même et sa tête avait peur, très peur; elle imaginait le pire.
Tel un animal blessé, ce corps respirait à petites goulées. Tout meurt à la longue, essayait-il de se dire. Trop tôt, trop tard, il n’arrivait pas à prier. Pourquoi la nuit lui semblait-elle si longue? Était-ce la mort qui frappait si fort? Le cahoteux va-et-vient de son cœur l’apeurait.
Ce corps magané allait vivre jusqu’à cent ans, disait-il jadis à qui voulait l’entendre. Et voilà qu’entre les draps, ce soir-là, la mort rôdait. Tel un condor à cou blanc, un vautour imaginaire surveillait sa proie.
Si je savais écrire comme nagent les dauphins, j’aurais ce matin une véritable histoire à vous présenter. Et pourtant, l’heure arrive qu’il faille affranchir mes doigts, sauter la clôture de la logique, délier les entourloupettes du quotidien et plonger tête première dans un océan de strophes nouvelles.
Il y a ce corps vieilli, cette chair ternie
Ces jambes croulantes, ces bras qui me hantent
Ce cou fendillé, ces veines bombées
Ce front flétri, cette peau décatie
Ces yeux fatigués, ces iris délavés
Ces joues aplaties, ces sourires tiédis
Ce ventre malmené, stigmates érodés
Ces mamelles fripées, ces tétines fanées
Ces mains chamarrées, ces veinures bleutées
Ces doigts recourbés, l’un sur l’autre grimpés
Ces orteils cabossés, grands pieds fatigués
Cette taille ventrue, apparence foutue
Ce dos maladroit transporte sa croix
L’âge avance comme un loup et me dévore
Je cours, je cours et je crie « au secours »
Quoiqu’il arrive, je suis à la dérive
Dans la tanière du temps, je n’entends que le vent
Solitude inévitable, toute seule à la table
Do, ré, mi, fa, sol, la, si; je m’engourdis
Je sens la mort mûrir en moi, tel un fruit qui s’agrippe, un soleil qui persiste
Mes sens se taisent, mon cœur s’apaise
Un parfum de framboises s’attarde dans mon cou
Je peine et je pleure, elle arrive mon heure
M’endormir comme Ophélie, eau de rose plein mon lit
Dernières volontés, premières pelletées
Je ne verrai plus le printemps ni l’automne rosi, ni l’hiver endormi
Lentement ma mémoire s’abêtit
J’oublie mon nom, mon âge et la couleur de ce qu’était ma vie
Je suis forte, je suis morte
Il y a ce petit bruit de fourmi qui s’arrête à la fin
Cora
♥️
MAMAN
Cette vaillante Gaspésienne qui me donna naissance. Elle mourut plutôt jeune dans un terrible accident de voiture. Par miracle, mes trois jeunes enfants qui l’accompagnaient s’en sont sortis indemnes. À la morgue, j’ai vu son corps et j’ai dû identifier son beau visage atrocement défiguré. Lors de ses funérailles, une tante me révéla un secret à propos de ma mère, et je compris enfin qu’elle avait vécu toute sa vie avec l’âme en peine. Jeune adulte, l’église et sa famille lui avaient interdit d’épouser le bel homme protestant qu’elle aimait éperdument. Le malheur a rongé son cœur, troublé son esprit et ravagé son corps d’eczéma, particulièrement ses mains.
PAPA
Cet homme de peu de mots, plus triste que l’automne. Lui aimait maman comme un fou et elle ne l’aimait pas. Chaque soir, après le souper, papa s’assoyait dans son large fauteuil. Il ouvrait le petit tourne-disque et écoutait « O sole mio » de Mario Lanza. Je n’ai qu’à penser à papa et je revois de grosses larmes déboulant sur ses joues. Maman qui gueulait, papa qui pleurnichait. Il m’arrivait d’essayer de comprendre comment les êtres s’accouplaient.
ÉCRITURE
Rapidement dans mon enfance, l’écriture devint mon ultime consolation. Au sous-sol de la petite maison de Caplan, je descendais quelques marches, je tirais sur un fil et la lumière jaillissait. Je composais de courtes phrases sur l’envers des feuilles de vieux calendriers que maman conservait pour nous. Des mots qui rimaient avec d’autres, une strophe de quatre vers; un court poème. Je découvrais la beauté et la puissance des mots.
LECTURE
Mon refuge et ma plus grande occupation! Jeune collégienne, je lisais à outrance l’histoire du monde, les classiques, y compris l’impressionnante mythologie grecque, et tout ce qui me tombait sous la main de plus moderne. Je raffolais des poètes maudits : Baudelaire, Verlaine et Alfred de Vigny. Plus tard, je me suis abandonnée aux livres de recettes et à tous les manuels qui concernaient l’art de réussir en affaires. Lorsque j’ai retrouvé le bonheur de lire pour le simple plaisir, je me suis adonnée aux biographies et j’ai renoué avec la poésie et les romans. J’ai conservé la manie de ne lire qu’un seul livre à la fois et je n’hésite pas à renoncer à un ouvrage médiocre, décevant ou inutile. Il y a tant d’autres volumes à dévorer!
MOTS
Les beaux mots sont comme des êtres vivants, comme des pépites d’or à privilégier dans un texte. En écrivant, j’essaie toujours d’éviter les trop longues phrases, les adverbes saugrenus; les grands fainéants de mots ou les navets pourris.
CAFÉ
Que je me trouve assise à ma table de cuisine, au bureau en train d’assister à une réunion, dans un resto avec mes amis ou installée sur mon sofa rouge à faire un brin de lecture, vous remarquerez assurément une tasse de café à mes côtés. C’est aussi certain que le soleil se lèvera demain! Je le bois avec un lait ou une crème et sans sucre puisque, durant mes années de restauratrice, le temps me manquait pour le préparer avec fioritures. Je savoure ce liquide exquis à outrance, au moins six à huit fois par jour.
RÉUSSITE
Ma vie professionnelle a réellement commencé par le besoin de survivre et de nourrir mes enfants. Si j’exploitais un restaurant, nous aurions forcément de quoi manger. La réussite est apparue en 1987, dans un tout petit bouiboui de 29 places. J’ai dessiné un magnifique soleil jaune tout souriant. « Un véritable logo », comme disent les savants. Un soleil illuminant aujourd’hui plus de 125 restaurants franchisés à travers notre grand pays.
LUNETTES
J’ai toujours aimé fabriquer mes colliers, mes bracelets et mes broches. Je le faisais parce que mon budget ne me permettait pas de m’en acheter, puis parce que j’étais créative et que j’avais le loisir de le faire. J’adore m’habiller avec toutes sortes de couleurs extravagantes et d’accessoiriser mon ensemble au complet ton sur ton, des chaussettes au chandail, en passant par l’occasionnel bandeau dans les cheveux, la montre et le pantalon. Oui, oui! J’ose la couleur, car elle me garde vivante. Vous trouveriez sans doute que ma garde-robe ressemble surtout à une grosse boîte de crayons Laurentien 24 couleurs. Je raffole des lunettes et j’en ai de presque toutes les couleurs à force de visiter les marchés aux puces pour dénicher des montures rétro.
AMOUR
Ce grand inconnu! Quelques jolis hommes auraient peut-être voulu m’approcher. À vingt ans, la vie m’avait déjà casée. Sans un souffle d’amour entre les époux, comme ma pauvre maman. Une fois divorcée, je ne cherchais plus l’amour, mais la réussite. Je n’ai pas pris le temps de découvrir l’amour tandis que je travaillais à faire rayonner mon soleil dans de plus en plus de villes canadiennes. Maintenant vieillotte, je cherche le beau poète qui pourrait bien me réciter quelques belles lignes avant que je ne m’endorme.
PROVIDENCE
J’ai toujours cru à « l’aide d’en haut », surtout à la divine providence qui me guide avec sagesse, confiance et amour. Encore aujourd’hui, plus mûre que la pomme en compote, je vis, j’écris, j’essaie toujours d’ennoblir chacune de mes lignes en ayant une prière et un mot de remerciement pour le grand manitou.
VIEILLIR
Cette satanée vieillesse me fait penser au célèbre bonhomme Sept Heures de mon enfance! Elle peut nous miner et nous mener par la peur. « VIEILLIR, C’EST CHIANT », lâchait le célèbre Bernard Pivot, celui que je rêvais de rencontrer. « Vieillir, c’est désolant, disait-il. C’est insupportable, c’est douloureux, c’est horrible, c’est déprimant, c’est mortel! Mais j’ai préféré “chiant” parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste. Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira ».
Cora
♥️
Voici une histoire que j’ai apprise entre les branches cabossées de notre arbre généalogique. Venus de la lointaine Belgique, les ancêtres Charles-Louis et Philomena Van Zandweghe ont traversé l’océan vers une nouvelle vie. Accompagnés de leur demi-douzaine d’enfants, de deux des frères de Charles-Louis et de quelques amis, dont deux religieux, un boulanger, un charpentier, un boucher, un notaire et des experts en filature du lin, ils ont fait le voyage pour s’établir dans l’arrière-pays gaspésien à la hauteur du village de Caplan. L’appel de l’aventure, la possibilité de posséder des terres agricoles bien à eux et la quête d’une vie meilleure encouragèrent le groupe de Belges à s’installer. Ils nommèrent vite l’endroit « Petite Belgique » et ensuite « Saint-Alphonse-de-Caplan ».
C’est à cet endroit que naquit l’héroïne de mon histoire le 1er octobre 1884, quelque quinze ans avant l’arrivée des Belges en sol québécois. J’imagine difficilement la psyché de cette petite fille condamnée à vivre très pauvrement sur une terre aride que les défricheurs de l’époque avaient baptisée le Calvaire. Ses idées, ses croyances et sa programmation mentale furent formées dans un village dont l’exploitation forestière constituait l’activité principale. Elle côtoyait des bûcherons, des cultivateurs, quelques enfants dans une école de rang, une maîtresse d’école et très probablement un curé.
Je donnerais toute ma sagesse au Bonhomme Sept Heures pour comprendre comment elle a fait pour devenir une jeune femme aussi admirable. Je détiens malheureusement trop peu d’information sur sa vie de l’époque pour en discourir à loisir. Ce n’est que lorsque les Belges arrivèrent que sa vie se transforma. Pour le mieux ou pour le pire, à vous, chers lecteurs, d’en décider!
Un dimanche sur le perron de l’église, un homme tiré à quatre épingles attira le regard de mon héroïne. Ça se voyait à l’œil nu que l’étranger venait d’ailleurs. La jeune femme se renseigna et apprit du bedeau qu’un paquebot venait tout juste de s’amarrer au grand quai de Bonaventure. « Encore une cargaison de Belges! », s’exclama-t-elle au bedeau.
Comme elle voulait se montrer à son meilleur pour revoir l’étranger, elle se confectionna une belle jupe plissée et un petit boléro à partir de la robe d’une grand-tante décédée. La femme avait hâte au dimanche suivant pour le revoir. Et patati et patata, quelques semaines plus tard, le mariage fut célébré le lundi 8 septembre 1913! La jolie mariée avait vingt-neuf ans et son beau George une année de moins.
Pour les besoins de l’histoire, appelons le mari, celui qui ne se salissait jamais les doigts, « Gros George ». Mon héroïne comprit rapidement que son homme préférait exhiber ses fringues dispendieuses plutôt que d’arracher à la main les mauvaises herbes du jardin. Gros George détestait le travail manuel. Cultiver la terre, charrier le bois de chauffage, nourrir les animaux; l’homme avait toujours une bonne raison pour se défiler. Il aimait aller au village, boire un gin chez l’épicier, mettre une lettre à la poste ou prendre deux heures pour choisir une belle morue… avec qui s’offrir du bon temps.
Tout ce que Gros George fit de bon fut de peupler rapidement la bourgade d’immigrants qui avaient de bons bras pour travailler. Convaincu qu’il faisait sa juste part d’efforts, l’homme engrossa son épouse huit fois en douze ans. Quatre garçons et quatre filles à nourrir. Il fallut donc agrandir la table de cuisine, quadrupler l’étendue du jardin, saigner trois cochons par été, saler sept à huit barils de morues, acheter un second cheval, deux nouvelles vaches, des poules couveuses, quelques chiens, une baignoire en métal et des tissus à bon prix pour vêtir la marmaille.
Mon héroïne pleurait en silence trop souvent, surtout lorsque Gros George picolait et voulait tremper sa bite là où il ne fallait plus. Qu’il pleuve ou qu’il vente à écorner les bœufs, la femme le fuyait. Elle cuisinait, cousait, lavait, nettoyait et sortait après souper pour sarcler son jardin. J’imagine son corps fatigué, déformé, son dos courbé, ses mains gercées, ses doigts fendillés déracinant les mauvaises herbes en priant le Bon Dieu pour que la terre puisse nourrir sa ribambelle d’enfants. Bien souvent seule dans le jardin à la brunante, elle confiait ses états d’âme à l’épouvantail à moineaux. Tout ce qu’elle aura semé, se dit-elle, les enfants le mangeront avec appétit et il en restera pour faire des conserves.
Fin septembre, la pauvre mère épuisée dut être conduite chez l’apothicaire du village voisin. Elle avait chuté en transportant un immense seau d’eau bouillante pour le bain de Gros George. Ses bras, son ventre et ses jambes ébouillantées et brûlantes la faisaient souffrir. Elle avait besoin d’un onguent. On lui offrit un tabouret et elle patienta. Elle entendit surtout quelques mâles parler des mines d’or de Timmins, en Ontario. Beaucoup d’hommes, jeunes ou vieux, mais en santé, s’y rendaient pour gagner du bon argent. La conversation n’était pas tombée dans l’oreille d’une sourde. Elle qui travaillait si fort! Ses quatre garçons deviendraient des mineurs, se dit-elle, et ses quatre filles l’aideraient à ouvrir un restaurant pour les travailleurs de la mine.
Quelques jours plus tard, la femme se confia au curé de la paroisse. Elle avait un plan en tête. Elle partirait pour l’Ontario avec ses garçons en âge de travailler dans les mines. Elle et ses filles ouvriraient un restaurant pour nourrir les mineurs. « Faites-en des pêcheurs, des cultivateurs ou des curés!, rétorqua l’homme en soutane noire bien pressée. Dieu a besoin d’intermédiaires ici-bas pour sauver les âmes. » La mère de famille n’ajouta mot. Elle remercia le curé pour ses bonbons forts et lui dit adieu.
Quant à Gros George et ses nouvelles fringues de prince consort, plus il vieillissait, plus il détestait Saint-Alphonse-de-Caplan. Lorsque son épouse lui suggéra d’aller visiter ses cousins curés au Rhode Island, il sauta sur l’occasion pour s’évader. Il devait être loin de se douter de ce que son épouse manigançait.
Peu de personnes remarquèrent le départ incognito de la femme et de ses huit enfants. Ils se rendirent d’abord à Montréal et embarquèrent dans un train qui les mena jusqu’à Timmins. En arrivant à destination, mon héroïne bouillait d’enthousiasme. Le surlendemain de leur arrivée, elle zieuta une grande maison abandonnée à courte distance du complexe minier. Devant le notaire, la mère prévoyante tâta son bas de laine et offrit la moitié du montant demandé. Les garçons entrèrent à la mine et les filles aidèrent leur mère en cuisine et au service.
Rapidement, le commerce devint très florissant grâce aux talents culinaires de la mère et aux faveurs particulières que les serveuses conciliantes accordaient aux meilleurs clients, moyennant une rétribution, dans les chambres à l’étage.
Oui, oui! C’est donc ainsi qu’après mille misères, mon héroïne tenancière de bordel, et restauratrice, s’était enrichie. J’ai souvent voulu raconter son histoire, mais chaque fois, j’hésitais. J’avais honte qu’une vieille femme de ma lignée ait eu recours à des « faveurs particulières » pour gagner sa croûte. Cette femme est morte à Kapuskasing en Ontario le 5 juillet 1967, alors que je venais tout juste d’avoir vingt ans.
Elle aussi s’appelait Cora.
Elle était la mère de mon père.
Et mon audacieuse grand-mère.
Cora
❤
Dans les Laurentides où je demeure depuis plus de trente-deux ans, les canicules estivales, puis les nuits fraîches de l’automne, ont rougi les pourtours de nos montagnes. Pour l’instant, nous vivons dans une galerie d’art comparable au Louvre de Paris. Je sais pourtant qu’au début de novembre, un peu partout sur nos devantures de maison, des citrouilles massacrées agoniseront en silence, des araignées géantes se tisseront des échelles pour descendre des gouttières et des serpents mordorés claqueront des dents en s’enfuyant d’en dessous de nos galeries.
Puis la froidure s’installera, le blanc de l’hiver couvrira la terre et, incessamment, le moment s’imposera de penser aux festins du temps des Fêtes. Je m’y vois déjà : je m’installe à l’immense table de la cuisine avec mon grand tablier blanc attaché sur une veste immaculée, les manches retournées, les cheveux cachés, des souliers confortables, de la musique baroque et un thermos de café brûlant.
Quand le moment de cuisiner mes feuilletés aux épinards sera enfin arrivé, je déposerai sur la table un immense bol dans lequel je mélangerai tous les ingrédients pour faire la pâte phyllo. Je cuisine cette recette depuis plus de 50 ans et, sans rien mesurer, je sais que la pâte malaxée donnera cinq grandes tôles rondes de 15 pouces de diamètre et d’un pouce et demi de hauteur. Au pif, quelque 20 morceaux de délicieux feuilletés par tôle.
Voilà comment ça se passe chaque fois. Dans le gros bol, je mets de la farine blanche, du shortening végétal de la marque Crisco, des œufs battus, une fine pluie de sel et du « Seven Up » pour lier le tout en malaxant la pâte à la main. Plus mes précieuses mains s’affairent dans le bol et plus le mélange devient doux et docile. Je la divise en 25 petites boules de la taille d’une orange et, avec le rouleau à pâte, j’étends chacune d’elles en une feuille à la grandeur d’une assiette d’environ 9 pouces. Avec un pinceau, je beurre chaque feuille à profusion et reforme chaque boule pour qu’elles reposent. Pendant ce temps, je sors mon gros chaudron pour pocher rapidement 25 sacs d’épinards du commerce, puis je les essore méticuleusement. Dans une grande poêle, je les fais rissoler avec un peu de beurre, des échalotes et beaucoup d’aneth. Lorsque le mélange a refroidi, j’ajoute une bonne quantité de feta râpé grossièrement.
J’en suis à mon troisième café lorsqu’arrive le plus laborieux du travail. Il s’agit de reprendre chacune des 25 petites boules bourrées de beurre et de les aplatir une deuxième fois avec le rouleau à pâte jusqu’à ce qu’elles atteignent la dimension des grandes tôles.
Dans chaque tôle bien beurrée, je dépose une première feuille ronde que je badigeonne de beurre. Puis une deuxième badigeonnée et sur la troisième feuille, j’étale uniformément un cinquième du mélange d’épinards-feta sur toute la surface. Je recouvre ensuite le tout avec la quatrième feuille généreusement badigeonnée et finalement la dernière feuille, celle du dessus, qui devra être outrageusement beurrée. Comme c’est une pâte phyllo maison, mieux vaut utiliser du vrai beurre.
Avant d'enfourner les tôles, je coupe les morceaux en carrés d’environ deux pouces et les recoupe lorsqu’ils sortent du four pour éviter de les briser. Comme mes tôles sont rondes, plusieurs morceaux sont inégaux.
Je me souviens tellement du temps où mes ados tournaillaient dans la cuisine, attirés par l’odeur enivrante des feuilletés tout juste sortis du four. Sous prétexte de prendre les morceaux biscornus, ils vidaient un tiers de la grande tôle avant qu’elle ait le temps de refroidir.
On peut congeler les tôles de feuilletés non cuits, ou cuits puis refroidis, sans problème. Je m’empresse de les mettre au congélateur si je veux qu’il en reste pour le temps des Fêtes! Bénies soient mes mains vaillantes, car presque tout le monde adore les feuilletés aux épinards!
Cora
❤
Franchises Cora Inc., chef de file des déjeuners au Canada, annonce avec fierté que la bannière comptera deux nouveaux restaurants dans l’Ouest canadien. Cette fois-ci, ce sont les villes de Medicine Hat en Alberta et de Brandon au Manitoba qui font rayonner le soleil Cora.
En juillet dernier, le restaurant de Medicine Hat a été inauguré. Il s’agit du vingtième restaurant à voir le jour dans la province de l’Alberta.
D’autre part, le restaurant de Brandon, quatrième établissement Cora au Manitoba, a ouvert ses portes en novembre dernier.
Les deux nouvelles franchises font partie du plan d’expansion pancanadien de la compagnie québécoise. Avec plus de 125 franchises, les restaurants Cora continuent d’offrir un menu diversifié de déjeuners et dîners colorés et un service de première qualité, le tout dans une chaleureuse atmosphère familiale.
Les restaurants Cora sont fiers d’annoncer que la marque devient désormais un partenaire de choix de la compagnie aérienne WestJet. En effet, le transporteur canadien offre dorénavant le déjeuner Cora dans sa cabine Privilège à bord de ses vols matinaux. Il s’agit d’une délectable marque de confiance à l’égard notre entreprise, la pionnière des restaurants de déjeuners au Canada!
WestJet propose, depuis le 26 juin, un déjeuner Cora sur la plupart de ses vols d’une durée de deux heures et demie et plus. Les plats offerts sont inspirés des repas déjà prisés des mordus des déjeuners Cora : les oeufs Ben et Dictine à la dinde fumée, la Cassolette de légumes et l’Omelette au cheddar vieilli et aux épinards avec saucisse à la dinde.
Il s’agit d’une savoureuse opportunité pour Cora déjeuners d’accroître sa notoriété et de faire découvrir son menu auprès d’un public voyageur en donnant aux passagers de WestJet la chance de savourer un déjeuner Cora dans la cabine Privilège du transporteur.
Bon voyage!
Franchises Cora inc., le chef de file canadien des petits-déjeuners, est fière d'annoncer qu'un autre soleil s'ajoute à sa bannière dans l'Ouest Canadien. Cette fois, c'est la ville de North Vancouver qui a vu le soleil se lever.
La grande pionnière et fondatrice, Cora Tsouflidou, était de la partie lors de la Grande ouverture. C'est lors de cette célébration qu'elle procède à la Cérémonie de la Première omelette, une tradition par laquelle la première omelette du restaurant est réalisée de manière tout à fait symbolique.
Cette nouvelle franchise fait partie du plan d’expansion pancanadien de la compagnie québécoise. Il s'agit du 10e restaurant Cora en Colombie-Britannique pour la plus grande chaîne de restaurants de déjeuners et dîners à travers le pays.
Avec plus de 130 franchises en fonction, Cora continue à offrir une gastronomie matinale spécialisée en déjeuners : une nourriture et un service de première qualité, le tout dans une chaleureuse atmosphère familiale.
L’année 2019 en est une de développement pour Franchises Cora inc., le chef de file canadien des déjeuners. L’entreprise fait rayonner son soleil symbolique dans les plus grandes villes au pays!
Deux autres restaurants ont ouvert leurs portes en mars. Comme dans bien des cas chez Cora, il s’agit d’une aventure familiale. Ainsi, le restaurant du quartier St. Vital, à Winnipeg, est géré par un couple de franchisés qui est tombé sous le charme des restaurants Cora, de leurs menus colorés et de tous les plats joliment agrémentés de fruits.
La plus récente ouverture est celle du second restaurant situé à Regina. Le franchisé a d’abord ouvert un premier Cora en novembre 2018. Fort de cette aventure, il s’est lancé dans le développement de son deuxième restaurant et a ouvert les portes de celui-ci le 18 mars dernier.
Les deux nouvelles franchises font partie du plan d’expansion pancanadien de la compagnie québécoise. Avec 130 restaurants en activité, Cora continue à offrir une gastronomie matinale spécialisée en déjeuners et poursuit sa mission d’offrir une nourriture et un service de qualité dans une chaleureuse atmosphère familiale.
Le leader canadien des petits-déjeuners ouvre deux nouveaux restaurants
Franchises Cora inc., le chef de file canadien des petits-déjeuners, est fière d'annoncer l'ouverture de deux nouveaux restaurants dans l'Ouest Canadien. L'Alberta a accueuilli un nouveau soleil Cora au centre-ville d'Edmonton alors que la Colombie-Britannique a célébré l'arrivée du restaurant dans la ville de Surrey.
La grande pionnière et fondatrice, Cora Tsouflidou, était de la partie lors des deux Grandes ouvertures en compagnie de différents dignitaires, influenceurs locaux et invités. C'est lors de cette grande célébration qu'elle procède à la Cérémonie de la Première omelette, une tradition par laquelle la première omelette du restaurant est réalisée de manière tout à fait symbolique.
Les deux nouvelles franchises font partie du plan d’expansion pancanadien de la compagnie québécoise. Il s'agit du 9e restaurant Cora en Colombie-Britannique et du 18e en Alberta pour la plus grande chaîne de restaurants de déjeuners et dîners à travers le pays.
Avec 130 franchises en opération, Cora continue à offrir une gastronomie matinale spécialisée en déjeuners : une nourriture et un service de première qualité, le tout dans une chaleureuse atmosphère familiale.