Pour la première fois de ma vie, je m’intéresse aux signes astrologiques et j’affirme être une femme Gémeaux née le 27 mai 1947. Pourtant, toute ma vie j’ai toujours un peu pensé que l’horoscope sur la dernière page d’un journal se voulait un genre d’arnaque pour les gens à la recherche de sensations. Pour rêvasser, quelquefois, je lisais dans la case du Gémeaux qu’un gros montant d’argent allait m’arriver alors que j’étais raide pauvre. Quand elle ne me promettait pas un possible montant d’argent à venir, pour sûr l’astrologue en chef de la planète me faisait miroiter un bel amoureux. Parfois, je me forçais pour y croire tellement la solitude me pesait.
L’autre matin, mes bons amis ont entamé la discussion sur l’astrologie et j’ai réagi! Soudainement, je m’intéresse à cette femme Gémeaux que je suis. J’interroge l’ami Google et il m’apprend que « la femme Gémeaux, reine de la communication, toujours souriante et attentive aux autres, sait quoi dire au bon moment et insuffler l’énergie et la bonne humeur autour d’elle ». Wow! Je dois admettre que cette description me ressemble. Google poursuit : « au travail, la femme Gémeaux s’avère un élément essentiel qui a un effet stabilisateur, motive les troupes et apporte des ondes positives ». Ça aussi ça me ressemble! Je pense bien avoir été une présidente assez charismatique qui maîtrisait très bien les enjeux quotidiens d’une entreprise importante. La description se termine en m’apprenant que si j’étais un petit animal, je serais sûrement une vaillante abeille butinant de fleur en fleur. Chercher des mots, taper sur le clavier chaque jour, n’est-ce pas moissonner ces fameuses lettres du dimanche? Devrais-je accorder quelque crédibilité à l’astrologie?
Ce matin, de retour au café avec les amis, j’interroge chacun pour connaître son signe astrologique. Steven le policier est un Capricorne, Jean-Pierre et Claude, deux Sagittaires, George l’homme d’affaires, un Taureau, Denis, un Scorpion, Doris, un Cancer, Bruce le comptable, une Balance et l’ami Éric, un Bélier. En fin d’après-midi, je me rends chez Renaud-Bray et je trouve un magnifique livre sur l’astrologie. Bien entendu, de retour à la maison, je l’ai feuilleté quelques heures, et me voici un tantinet plus savante qu’avant.
La première ligne du volume m’apprend que « l’astrologie n’est ni une religion ni une croyance. C’est un système à la fois astronomique, psychologique et prévisionnel. Contrairement à de nombreuses autres techniques divinatoires qui ont traversé les siècles, l’astrologie conserve sa popularité pour la simple raison qu’elle fonctionne ». Il y a certainement quelque chose de bon à savoir si ça fonctionne encore! Mais avant de m’emballer, je questionne à nouveau Google à propos du pedigree de l’auteure du savant volume.
La dénommée Sasha Fenton est « une astrologue professionnelle. Elle a déjà publié six volumes sur le sujet et écrit des rubriques pour de nombreux magazines et journaux. Elle intervient très souvent à la radio et à la télé au Royaume-Uni. Elle anime aussi des ateliers et des discussions dans des salons d’astrologie du monde entier. »
Le livre est sérieux et je vais essayer de l’être moi aussi, à mon propre bénéfice et un peu à celui de mes bons amis. Nous allons certainement rigoler de nos travers et nous vanter de nos attributs innés! Approchant tous les 75-80 ans, il est grand temps que nous en apprenions davantage sur le système solaire et sur nous-mêmes.
Personnellement, j’ai toujours eu l’habitude de regarder le ciel et je l’imaginais vide sauf lorsque la pluie s’accumulait dans les nuages. Aujourd’hui, je prends conscience de tout ce que ce désert blanc cache derrière les nuages. Je feuillette le livre savant, je saute des pages trop ardues et, en tant que Gémeaux, j’apprends que mon signe lunaire est l’air. Je ne sais pas encore ce que ça veut dire, mais l’auteure m’explique que c’est à titre de femme Gémeaux que j’ai pu gravir les échelons du succès et mener une vie enviée par beaucoup. Wow! Encore quelque chose de vrai!
En conclusion, je retiens que « le Gémeaux fait en réalité preuve de détermination lorsqu’il est question d’un sujet qui l’intéresse. Il sait alors lui consacrer une étude approfondie ».
Ne pourrais-je point faire d’une pierre deux coups?
Premièrement, essayer de comprendre l’astrologie avec l’aide d’un Sagittaire de la planète Jupiter.
Deuxièmement, me rapprocher de Claude, ancien professeur d’électricité et pilote de brousse à ses heures. J’ai déjà constaté que nous avons beaucoup d’affinités : les mêmes valeurs familiales, les mêmes lectures, le même nombre d’enfants, le même amour de la nature et le même âge.
Dame Sasha Fenton se rendrait-elle disponible pour une consultation outremer?
CORA
❤️
L’autre jour, on m’invite à parler de mon livre dans un centre d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Mes auditeurs sont surtout des femmes de mon âge et trois hommes relativement en bonne forme. Ils ont tous l’air heureux de pouvoir me questionner sur ma vie, vanter mes délicieux déjeuners et s’enquérir de mon avenir. Je réponds à ceci, à cela, je patauge et leur raconte quelques morceaux épicés de ma longue vie.
Puis, l’animatrice de l’événement m’offre de rencontrer quelques patientes alitées qui, semble-t-il, me connaissent aussi, mais ne peuvent venir me rencontrer. Comme j’accepte de grimper à l’étage, nous rencontrons quelques braves femmes luttant ardemment contre des cancers. J’entrouvre la porte de la chambre 118 et j’entends : « Tabarnak, Jésus! Tu m’as encore oubliée cette nuit! » La femme s’adresse au crucifix doré qu’elle a placé dans sa chambre. « Tout mon monde est mort, mon hostie de mari, mes deux frères, mes trois sœurs, mes deux filles et le garçon de la plus jeune, mort du sida. Que le diable m’emporte si le bon Dieu ne veut plus de moi! »
La pauvre animatrice me confie à mots couverts que cette malheureuse femme est un réel miracle, une force de la nature. Depuis deux ans, elle a subi toutes sortes de chirurgies et elle vit toujours… malgré elle, on dirait. Je ne sais plus quoi dire, je bégaye, j’échappe des mots. Je vois l'aînée tirer son drap au-dessus de sa tête. Elle ne souhaite plus nous parler, je suppose. Mon cœur cherche un petit mot de consolation, mais rien ne sort de ma bouche stupéfaite. L’animatrice m’invite ensuite à visiter les installations de la cuisine, les tables agréablement disposées et le menu équilibré. Je n’ai que des félicitations pour ce genre d’établissement. Je laisse quelques livres à la bibliothèque de l’endroit, et je remercie l’animatrice avant de quitter le CHSLD.
J’ai encore toute ma tête, mes pattes bien droites et mes doigts vaillants. Quelle chance de pouvoir m’exprimer, écrire presque chaque jour et exercer mes vieilles méninges! Ma tête est un tonneau inépuisable de souvenirs et plusieurs réminiscences m’assaillent et méritent de revivre un court moment. Je me souviens comme si c’était hier : nous, les petites filles modèles, avions notre propre chapelet et devions obligatoirement nous rendre à l’église vers 7 h du soir pour assister au chapelet. Si nous avions oublié notre mantille ou notre chapelet, il fallait retourner les chercher à la maison. Je me souviens aussi du solfège qu’une religieuse m’obligeait à pratiquer pendant deux longues années. Je n’avais aucun talent en musique et cela n’a pas du tout changé! La seule chose que ma mémoire a enregistrée c’est « do, ré, mi, fa, sol, la, si, do ».
Un autre souvenir refait surface! Un certain vendredi soir, juste avant mon anniversaire. En ouvrant la porte de la cuisine, j’ai vu ma mère tremper une pomme dans un sirop brûlant. J’avais déjà vu des enfants en croquer, mais c’était la première fois qu’elle me présentait une pomme de tire, pour sûr, pour mon anniversaire. La semaine d’école était finie et maman avait fait bouillir des petites fraises des champs pour en tirer un sirop rouge et en napper les pommes. Frérot tapait du pied pour être servi le premier, mais la priorité fut accordée à la fêtée. Jamais je n’oublierai ce temps des pommes de tire. Une année, j’en ai préparé à l’Halloween pour mes jeunes enfants, mais ils ont tous préféré les bonbons colorés qu’ils quêtaient de porte en porte.
L’âge est une roue qui ne cesse jamais de tourner.
On naît, on vit, on meurt, nos cœurs n’arrêteront pas d’aimer.
Qui pourrait prédire ma dernière heure?
J’avance, je recule, je grimpe, je tombe.
Mon esprit translucide laisse passer la lumière.
Depuis toujours la couleur rehausse mon allure.
Le jaune soleil me garde joyeuse.
Le bleu du ciel et de la mer m’apaise.
Le orange m’invite à l’aventure.
Le vert nourrit mes espoirs.
Le rouge et le rose excitent mon petit cœur.
La page blanche m’invite à écrire
Et tous les tons de noir me font peur.
Cora
❤️
Je n’ai plus d’illusions. Je suis beaucoup trop vieille pour devenir un jeune prodige, mais ma caboche, cette tête entêtée, espère toujours. Elle bûche comme une acharnée. Mieux que personne, elle insiste, elle rêve, elle s’enfarge dans les fleurs du tapis et s’imagine arrivée au paradis.
Jour et nuit, ces temps-ci, je noircis des lignes, j’amoncelle des pages et je me nourris de feuilles froissées. Désespérément, je cherche ma voie. Surgira-t-elle d’une idée ensemencée dans mon passé qui soudainement pourrait ressortir de terre?
J’ai peur, j’ai froid. Un manteau de phrases rassurantes pourrait me réchauffer. Après notre fuite du logis, mes pauvres enfants ont été bringuebalés sans tendresse et sans câlins comme des petites grenouilles obligées de grandir trop vite. À cette époque, notre vie tournait en rond comme un manège de fête foraine. Je me souviens, moi qui connaissais tant de beaux mots, je n’ai plus eu de voix pour exprimer le massacre de mes écrits par l’affreux mari.
Serais-je trop vieille pour entreprendre une nouvelle carrière? Un nouveau livre pourrait m’intéresser, m’occuper, me rendre meilleure. La construction d’un récit me fascine. J’adore abouter des idées, des fragments de phrases, des souvenirs encore chauds et même d’étranges mots qui veulent dire quelque chose. Ces accumulations de lignes font naître de nouvelles perspectives servant de terreau fertile à de nouvelles idées. À mes yeux, une phrase, si saugrenue soit-elle, est bonne à coucher sur le papier. Elle peut ne jamais dépasser le stade du gribouillage, mais elle peut aussi se transformer en article, en jolie lettre ou en pavé de cent pages.
Je souffre d’un vide ce matin. J’ouvre la fenêtre et j’accueille l’aurore. Une espérance de soleil mijote derrière le clocher du village. L’écriture ressemble à une danse. Un mot en avant, un mot en arrière, puis une musique surgit. Ma radio FM tient la cadence. Entre averse de pluie et coup de soleil, mon cœur balance. Un souvenir me revient. Un certain après-midi de mai où j’allais avoir dix-sept ans. Le collège avait manqué d’électricité vers onze heures et nous, collégiens et collégiennes, comme nous étions tous pensionnaires, il nous fut interdit d’aller ailleurs que dans la cour clôturée de l’école. J’avais quelques pommes dans mon sac, deux dattes et une belle pointe de fromage Oka. J’étais amoureuse d’un certain Paul sans jamais lui avoir parlé. Quelques garçons ôtèrent leurs vestes, roulèrent leurs manches et déboutonnèrent quelques boutons. Il faisait si chaud! Mon front dégoûtait, mon petit cœur grelottait de peur.
Souvent, l’écriture déferle comme un raz de marée; ça entre dans nos têtes et ça déchiquette tout ce qui s’y trouve : les jugements que l’on porte, les attentes, l’impatience, l’égo, les croyances toutes faites et la terrible peur sous toutes ses formes. Écrire nous libère de cette prison existentielle. Plus je lis, plus je rêve, plus je vis; mon imagination gagne en élasticité. J’écris rarement sur ce que je sais. J’écris pour apprendre à écrire, pour mieux me connaître, pour découvrir à quelle catégorie de pousse-mine j’appartiens. Je gribouille dans mon lit, étendue dans un hamac, les orteils dans la piscine, ou encore admirative devant le chant des pinsons et les cris stridents des vaillantes corneilles. L’été est ma meilleure saison. J’ai beau implorer l’inspiration, la chercher, la supplier, c’est toujours elle qui bat la mesure et j’en conclue qu’elle m’aime et veille sur ma plume.
Parce que j’apprécie tous les aspects de l’écriture, je travaille dans la joie : lorsque je recherche des sujets de lettre, lorsqu’il faut me documenter sur quelque chose que j’ignore, lorsque je dois prendre des milliers de notes pour maîtriser un sujet, lorsque ma tête s’emballe et lorsque mon cœur bat la chamade. Je bois une dizaine de cafés par jour, je mange léger, j’écoute des chants grégoriens, je sieste deux petites heures et je noircis du papier jusqu’à ce qu’un point final me ferme le clapet. Je n’écris pas pour performer, j’écris pour jaser avec mes fidèles lecteurs. Et je le fais surtout pour qu’ils ne m’oublient pas.
Cora
❤️
Il y a quelques mois, mon grand ami cuisinier et moi sommes allés faire une petite virée à Ottawa. Je voulais aller serrer la pince à quelques-uns de nos franchisés de la région. Ensuite, je désirais visiter l’épicerie « WHOLE FOODS » de la rue Bank, le célèbre Moulin de Provence et tout le Marché By. Le clou de la journée allait être un souper dans un restaurant chinois connu mondialement à cause de ses délicieux « egg rolls ».
Je fais ce genre de voyage à l’occasion d’abord pour visiter nos restaurants établis un peu partout au Canada. J’en profite pour rencontrer nos franchisés et me familiariser avec nos supers employés corporatifs. Ils sont ma tête et mes yeux dans les restos et semblent toujours heureux de me rencontrer. Nous lunchons ou soupons ensemble bien souvent lorsque l’horaire le permet. Je suis extrêmement reconnaissante envers tous ces gens qui veillent au grain, qui aident et appuient nos valeureux franchisés. Lorsque je fermerai mes yeux pour toujours, je voudrais que l’on répande mes idées au pied d’un immense pommier. Ma dépouille entortillée dans les racines de l’arbre, j’imaginerai chaque jour des milliers de pépins de pomme qui feront apparaître des vergers. C’est ainsi que j’aime me représenter mon réseau de franchisés.
Comme je ne vais pas mourir de sitôt, revenons à nos moutons! Sur l’autoroute 50 vers Ottawa, je constate qu’un ange bienveillant vient tout juste de balayer l’hiver pendant que nous discutions cuisine et mangeaille. L’ami Éric, originaire de Suisse, a immigré au Canada il y a plus de 30 ans. Il a étudié la grande sagesse culinaire dans son pays et travaillé dans les plus grands palaces de Genève et de Lausanne. Grand voyageur, il parcourt le monde à la recherche de nouvelles saveurs. Son palais est un proche cousin de celui du grand Bocuse. L’amitié qui nous lie goûte immensément bon! Nous cuisinons ensemble très souvent et expérimentons de nouvelles façons de faire pour surprendre nos amis.
Une fois arrivés près du centre-ville d’Ottawa, nous nous rendons sur la rue Bank où se trouve l’extraordinaire marché « Whole Foods » que j’ai découvert au cours de mes virées américaines. Il s’agit d’une chaîne écoresponsable avec, entre autres, des produits frais, biologiques, naturels et écologiques. Je me régale à pas de tortue en ratissant tout simplement les allées. À chaque visite, je découvre une tonne d’excellents produits : nourriture, pâtisseries, céréales inusitées, fruits exotiques, cosmétiques, savons et poissons de toutes sortes. Je raffole aussi des plats à emporter. Comme nous venons de déjeuner à notre restaurant CORA de Kanata, je deviens raisonnable et n’achète que du saumon séché pour rapporter à la maison.
Passionné de crèmes magiques pour sa peau, Éric passe une grosse demi-heure dans l’allée des miracles en petits pots. Oui, oui! J’exagère à peine! L’homme vient de fêter ses 70 ans, mais en fait à peine 50. Il ne mange que de la bonne nourriture, des produits bios de préférence. Il aime énormément la viande qu’il cuisine avec dextérité et il excelle dans les sauces.
Je suis peut-être une spécialiste des bons plats matinaux, mais je n’ai aucun talent pour la viande, moi qui en mange si peu. Comme dit mon entourage, je suis une Gaspésienne qui mange de la morue d’Islande. La meilleure au monde, selon mon ami Éric!
Le temps file à 100 à l’heure lorsqu’on veut tout voir, et plus spécialement notre restaurant CORA de la rue Rideau. Je pensais me souvenir de l’adresse exacte, mais ma mémoire est aussi vieille que l’ancienne mairesse de Mississauga, Hazel McCallion, qui a régné pendant 36 ans. Je l’ai d’ailleurs rencontrée lorsque nous avons inauguré notre premier restaurant en Ontario, puis chez elle, quelques semaines plus tard, pour prendre le thé. Cette femme extraordinaire est décédée deux semaines à peine avant de fêter ses 102 ans, en 2023. Elle était un modèle d’efficacité pour moi, et j’espère l’imiter en matière de longévité.
Quelques bouffées d’air et nous entrons dans l’immense CORA tout de bleu vêtu et décoré d’une vingtaine de cadres significatifs en guise de clin d'œil à l'évolution de notre marque à travers le temps. Dans cet endroit bellement habité, j’ai l’honneur de serrer la pince à mon franchisé. Nous prenons quelques photos pour immortaliser l’instant et, comme toujours, plusieurs clients s’approchent pour une photo avec « la » madame Cora. Mon cœur, telle une véritable reine, aime tous ses sujets. Je n’ai peut-être pas de réel amoureux, mais ma vie déborde d’amour. J’ai des amis extraordinaires, des collègues géniaux, des franchisés bien intentionnés et des clients qui me choisissent depuis toujours.
Tourne à droite, tourne à gauche, nous cherchons la devanture du Marché By et son célèbre Moulin de Provence. Lors de sa visite officielle au Canada, le 19 février 2009, Barack Obama est entré dans le Moulin de Provence pour acheter des biscuits pour ses deux filles et sa femme. Il a choisi des biscuits rouge et blanc sur lesquels était inscrit « Canada ». Depuis cette célèbre visite, l’engouement pour ces biscuits surnommés « Obama Cookies » s’avéra absolument incroyable. Le Moulin de Provence vendit pendant longtemps tellement de biscuits que le propriétaire du commerce voulut remercier le Président en versant 10 000 $ dollars à la Fondation Obama.
Nous nous promenons dans le marché et je m’empresse de programmer sur mon téléphone le trajet vers le GOLDEN PALACE. Jadis trop occupée à ouvrir des restaurants, j’y suis allée une seule fois, il y a environ dix ans et j’ai toujours voulu y retourner. La vie passe tellement vite! Puis une pandémie nous a immobilisés et j’ai oublié mes bonnes adresses de jadis.
Mon ami me fait plaisir en acceptant de nous conduire au vieux restaurant chinois. Il ne s’agit pas du tout de son genre de nourriture et j’ai cru qu’il craindrait même d’entrer lorsqu’il verrait que la bâtisse est aussi vieille que l’arche de Noé. Oui, oui! Le Golden Palace a célébré son 63e anniversaire en 2023 et je mettrais ma main au feu qu’aucune rénovation n’a été faite pour rajeunir l’endroit. Tout est vétuste, détérioré par le temps et l’usure. S’y trouvent deux chandeliers branlants et, dans un coin, comme élément de décoration, un chat ou peut-être un tigre géant.
Tous les serveurs se dirigent assurément vers les cent ans, mais ils sont immensément polis, gentils et souriants. Je suis presque certaine qu’ils viennent tous de la même lignée. Ils nous présentent un menu aussi vieux qu’eux-mêmes avec un sourire fendu jusqu’aux oreilles.
Je suggère à mon ami de commander le dîner numéro 2, pour deux. Le tout comprend deux soupes wonton, un « egg roll » chacun, une assiette de chow mein au poulet, des côtes levées à saveur BBQ, une assiette de riz frit au poulet et deux biscuits aux amandes. Lorsqu’Éric croque une bouchée de son « egg roll », il tombe en pâmoison. Il n’a jamais goûté quelque chose d’aussi bon! Nous avalons avec appétit, car tout est délicieux.
Je n’avais pas raconté à mon ami que je connaissais déjà le Golden Palace. Comme il aime les « egg rolls » et qu’il n’en trouve jamais d’assez bons, j’ai voulu le surprendre et lui faire connaître l’or en barre que représente le « egg roll » pour le Golden Palace. Ces petits délices sont livrés en format de deux douzaines presque partout dans le monde, par livraison prioritaire le lendemain.
Évidemment, nous avons quitté l’endroit avec chacun une douzaine de délicieux « egg rolls ». Avant notre virée à Ottawa, j’étais allée au Golden Palace juste une fois, mais quelques superviseurs de notre réseau avaient toujours la gentillesse de me rapporter une douzaine de ces merveilles lorsqu’ils venaient à notre siège social. Hier soir, en commençant cette lettre, j’en avais trois à réchauffer dans le grilloir pour mon souper.
Cora
❤️
Les restaurants Cora sont fiers d’annoncer que la marque devient désormais un partenaire de choix de la compagnie aérienne WestJet. En effet, le transporteur canadien offre dorénavant le déjeuner Cora dans sa cabine Privilège à bord de ses vols matinaux. Il s’agit d’une délectable marque de confiance à l’égard notre entreprise, la pionnière des restaurants de déjeuners au Canada!
WestJet propose, depuis le 26 juin, un déjeuner Cora sur la plupart de ses vols d’une durée de deux heures et demie et plus. Les plats offerts sont inspirés des repas déjà prisés des mordus des déjeuners Cora : les oeufs Ben et Dictine à la dinde fumée, la Cassolette de légumes et l’Omelette au cheddar vieilli et aux épinards avec saucisse à la dinde.
Il s’agit d’une savoureuse opportunité pour Cora déjeuners d’accroître sa notoriété et de faire découvrir son menu auprès d’un public voyageur en donnant aux passagers de WestJet la chance de savourer un déjeuner Cora dans la cabine Privilège du transporteur.
Bon voyage!
Franchises Cora inc., le chef de file canadien des petits-déjeuners, est fière d'annoncer qu'un autre soleil s'ajoute à sa bannière dans l'Ouest Canadien. Cette fois, c'est la ville de North Vancouver qui a vu le soleil se lever.
La grande pionnière et fondatrice, Cora Tsouflidou, était de la partie lors de la Grande ouverture. C'est lors de cette célébration qu'elle procède à la Cérémonie de la Première omelette, une tradition par laquelle la première omelette du restaurant est réalisée de manière tout à fait symbolique.
Cette nouvelle franchise fait partie du plan d’expansion pancanadien de la compagnie québécoise. Il s'agit du 10e restaurant Cora en Colombie-Britannique pour la plus grande chaîne de restaurants de déjeuners et dîners à travers le pays.
Avec plus de 130 franchises en fonction, Cora continue à offrir une gastronomie matinale spécialisée en déjeuners : une nourriture et un service de première qualité, le tout dans une chaleureuse atmosphère familiale.
L’année 2019 en est une de développement pour Franchises Cora inc., le chef de file canadien des déjeuners. L’entreprise fait rayonner son soleil symbolique dans les plus grandes villes au pays!
Deux autres restaurants ont ouvert leurs portes en mars. Comme dans bien des cas chez Cora, il s’agit d’une aventure familiale. Ainsi, le restaurant du quartier St. Vital, à Winnipeg, est géré par un couple de franchisés qui est tombé sous le charme des restaurants Cora, de leurs menus colorés et de tous les plats joliment agrémentés de fruits.
La plus récente ouverture est celle du second restaurant situé à Regina. Le franchisé a d’abord ouvert un premier Cora en novembre 2018. Fort de cette aventure, il s’est lancé dans le développement de son deuxième restaurant et a ouvert les portes de celui-ci le 18 mars dernier.
Les deux nouvelles franchises font partie du plan d’expansion pancanadien de la compagnie québécoise. Avec 130 restaurants en activité, Cora continue à offrir une gastronomie matinale spécialisée en déjeuners et poursuit sa mission d’offrir une nourriture et un service de qualité dans une chaleureuse atmosphère familiale.
Le leader canadien des petits-déjeuners ouvre deux nouveaux restaurants
Franchises Cora inc., le chef de file canadien des petits-déjeuners, est fière d'annoncer l'ouverture de deux nouveaux restaurants dans l'Ouest Canadien. L'Alberta a accueuilli un nouveau soleil Cora au centre-ville d'Edmonton alors que la Colombie-Britannique a célébré l'arrivée du restaurant dans la ville de Surrey.
La grande pionnière et fondatrice, Cora Tsouflidou, était de la partie lors des deux Grandes ouvertures en compagnie de différents dignitaires, influenceurs locaux et invités. C'est lors de cette grande célébration qu'elle procède à la Cérémonie de la Première omelette, une tradition par laquelle la première omelette du restaurant est réalisée de manière tout à fait symbolique.
Les deux nouvelles franchises font partie du plan d’expansion pancanadien de la compagnie québécoise. Il s'agit du 9e restaurant Cora en Colombie-Britannique et du 18e en Alberta pour la plus grande chaîne de restaurants de déjeuners et dîners à travers le pays.
Avec 130 franchises en opération, Cora continue à offrir une gastronomie matinale spécialisée en déjeuners : une nourriture et un service de première qualité, le tout dans une chaleureuse atmosphère familiale.