Tard un soir, je soulevais mes bras, palpais mes jambes; je tournais ma tête d’un côté, puis de l’autre comme si je conduisais un étrange transporteur. Ce corps vaillant dans lequel j’habite me transporte où je souhaite aller, un véritable véhicule vivant, composé d’une solide ossature, capable d’accommoder et de nourrir.
Je ne me suis jamais vraiment soucié du corps humain. Certes, je le côtoie chaque jour, je le vois faiblir et perdre son agilité lentement mais sûrement. Telle une pelisse portée mille ans, son revêtement se fendille, se craquelle, s’abîme et accumule les taches. Je n’ai pas aidé la cause en ignorant totalement les crèmes magiques qui auraient pu ralentir la dégénérescence de ma peau.
Née entre terre et mer, dans une large baie, je me suis toujours perçue forte comme le roc des falaises gaspésiennes et vive comme l’eau des grandes marées. Beaucoup trop occupés à essayer de s’entendre et à trouver un compromis au bonheur qui leur manquait, mes parents sont passés un peu à côté de l’éducation de leurs marmots. Nos corps ont grandi en toute liberté; un peu comme les quenouilles sauvages des bords de routes.
Vitement obligés de gagner notre croûte, nous avons longtemps négligé de prendre le temps de nous connaître. Nous avons peu appris sur nous-mêmes jusqu’à ce que chacun, avec courage et détermination, découvre ses forces, ses faiblesses, ses talents et ses appréhensions. Nous avons pris de l’âge et me voici aujourd’hui en train de gruger ma soixante-dix-huitième année sur terre. Ce corps abîmé, fatigué et usé, me sert encore fidèlement. Comment pourrais-je le nommer? Persona, individu, anatomie, matière, corpus, substance, ou peut-être organisme? Quelle étrange chose que ce corps qui persiste à durer! Je suppose qu’il agit comme la maison qui ne se demande jamais qui l’habite; elle les héberge et les abrite, tout simplement.
J’apprécie tout ce que ce corps a été et, heureusement, tout ce qu’il s’entête toujours à faire pour moi depuis toutes ces années. Il ne gémit pas, même s’il émet des sons; il ne me maudit et ne me contredit jamais. Cette ultime merveille du monde mérite tous mes éloges et, un jour, quelqu’un devra déposer à ses pieds les plus belles tulipes de Hollande en mon nom.
Ce corps va-t-il rendre l’âme lui aussi et mourir un jour? Comment pourrai-je continuer sans lui? Lui qui gesticule, parle, s’agite et dit tout ce que j’ai envie de dire. Lui qui se heurte à l’adversité, prend soin de ma centrale de création et donne vie à plusieurs de mes désirs. Lorsqu’il est contrarié, agacé, fatigué ou mécontent, ce corps hausse le ton. Quelquefois, il me semble que ses pulsations cardiaques inventent des cavalcades inécoutables juste pour nous divertir. Jusqu’à ce qu’il expulse son dernier souffle, c’est ce vénérable corps qui me gardera vivante.
Que m’arrivera-t-il par la suite? Sans ce corps, que verrai-je dans le miroir? Qui serai-je dans le monde? Un fugace souvenir, une centrale nucléaire désactivée? Sans ces yeux, j’oublierai vite la beauté. Sans le pouvoir olfactif de ce nez, je délaisserai le parfum des fleurs et, sans cette motricité globale, je deviendrai une morte-vivante cherchant le repos éternel.
J’anticipe pourtant une imperceptible réconciliation de tout ce que je suis avant de ne plus être. Ce souffle de vie m’animera et se manifestera au centre d’un univers que j’aurai moi-même créé. Du moins, c’est ce que supposent les sages. Ma pensée, ma conscience, mon discernement et tout l’amour que mon cœur contient ne mourront point. Ce souffle, cette bienheureuse présence immatérielle dans un monde matériel, sera immortel. Et lorsqu’arrivera l’heure où le corps se décomposera, la maison de chair se transformera en millions d’étoiles filantes.
Quand mes doigts grimpent l’un sur l’autre sans que je puisse faire quoi que ce soit pour les empêcher de fuir, je reste tranquille et j’attends. Je savoure ce moment d’attente.
Je patiente avant que mes phalanges ne se disloquent, que mes paumes échappent leur contenu et que je ne puisse plus me dresser contre l’inévitable.
J’attends l’ultime spectacle où le corps s’effondrera et se renouvellera en millions de granules d’espoir et où le cœur arrivera enfin à la porte du paradis.
Mais le souffle demeure. Il cherche une autre maison pour loger la matérialité de son air; un genre d’état d’esprit paradisiaque que tout humain décédé pourra connaître.
Cora
♥️
Dans ma grande maison transformée en bibliothèque, il ne me reste plus qu’un seul petit coin pour insérer un nouveau livre sur une étagère. Tous les murs de ma cabane sont placardés d’étagères, un ramassis de succès de librairie que j’époussette depuis plus de trente ans. Dans ma verrière quatre saisons, j’ai une très longue table étroite sur laquelle s’empilent mes récentes acquisitions. Et la table déborde! Certes, je lis à outrance; souvent incapable de séparer le bon grain de l’ivraie.
En ce qui concerne les romans, je ne suis experte de rien. Pourtant, lorsqu’on me conseille un Dany Laferrière quasi toujours usagé, je lis la quatrième de couverture et je l’achète à n’importe quel prix. Je sais, je sais! Je suis une acheteuse compulsive lorsqu’il s’agit de livres. Je suis totalement incapable de résister aux délicieux bouquins de poésie qui affinent mon esprit. Comme je vis à la campagne, chaque semaine, mes promenades tournent autour des bouis-bouis de livres usagés, et il y en a tellement dans nos magnifiques Laurentides! Surtout lorsqu’arrive l’été, et qu’un peu partout, les gens tiennent des ventes de garage et étalent leur marchandise en plein soleil. J’ai souvent trouvé des bijoux de livres très peu malmenés, des classiques, quelquefois même des raretés à peine feuilletées.
J’aime les livres encore plus que la crème glacée ou le sucre à la crème! Bien sûr, il m’arrive de craquer pour un titre accrocheur avant même d’avoir lu la quatrième de couverture. Je crois sérieusement que mon amour des livres vire à l’obsession. Oui, oui! Je zieute, je reluque, je m’emballe. J’ai grandi, puis vécu en manque d’affection, de considération et, le pire, en manque d’amour. Serait-ce pour cela que je compense aujourd’hui en accumulant toutes sortes de beaux bouquins pour me tenir compagnie? Ces amoncellements de livres comblent certainement un vide existentiel. Chacun d’eux camoufle peut-être les barreaux d’une prison imaginaire.
Comment pourrais-je me libérer de cette dépendance compulsive à acheter des livres, aussi merveilleux soient-ils?
Mon pire défaut, mon vice, c’est justement d’être une acheteuse compulsive qui n'arrive pas à s’empêcher d’acquérir sans cesse de nouveaux ouvrages neufs ou usagés que je ne lirai probablement jamais, même à moitié. Il y a les véritables amoureux des bouquins qui les feuillettent avec égard, qui conservent quelques-uns de leurs favoris et les mettent à l’honneur dans leurs étagères, un peu comme moi. Et puis il y a la vraie moi, l’acheteuse maniaque qui ne réussit pas à arrêter d’acquérir sans cesse de nouveaux ouvrages que, tout probablement, je n’aurai pas le temps de lire. Mon amour des livres s’éteindra-t-il avec moi?
Les yeux mouillés, j’ai déjà donné six gros sacs IKEA remplis de mes meilleurs livres de cuisine à des organismes municipaux. Comme on m’a chaleureusement remerciée, peut-être vais-je récidiver avec des classiques et des romans que j’ai presque tous parcourus.
Comment vais-je m’en sortir? Je n’arriverai jamais à tout trier, et les jeter me briserait le cœur. Pour toutes sortes de raisons, j’aime encore chacun de mes livres et surtout ceux qui m’ont particulièrement appris à vivre, à m’exprimer et à écrire correctement.
Toutes ces pages qui me parlent, ces histoires inventées, ces lettres du dimanche, ces quelques livres publiés. Ma vie se résume à une accumulation de mots imprimés et précieusement conservés.
Cora
♥️
Aujourd’hui, que faire avec cet étrange thème occupant l’entièreté de ma caboche? Je plie et déplie mes mains; le froid glace mes dix doigts. Depuis quelques semaines, j’essaie d’animer ce cher clavier, mais tous mes jolis mots restent muets.
Trop tôt sans doute, mon petit moi dégringole et tombe dans le vide. Ma longue traîne de reine du déjeuner s’effrite comme une galette beaucoup trop cuite. Malgré mille miettes de mots, une abondance de Lettres du dimanche et de festins d’oiseaux, parfois même dans la langue de Shakespeare, les mots m’échappent désormais.
Que puis-je dire, que puis-je faire? Peut-être qu’un matin, ou à la brunante, ma lourde tête se videra tel un puits asséché. J’ai mal, je souffre. Mon monde est un immense déversoir de mots qui s’éparpillent, se disséminent, et quelques rares fois s’envolent. Ce continuel bourdonnement d’histoires dont je peine à me rappeler. Toutes ces lourdes phrases à requinquer; tous ces jolis mots que je commence à oublier.
Je ressens quelques fois ces bleus de l’âme, ces petites morsures du temps. Cet affreux sentiment d’être esseulée, rongée par la déprime ou l’angoisse. J’ai tellement écrit sur des choses joyeuses, sur le vrai monde qui attend mes lettres et qui me lit. Je ne peux que continuer à me coller sur mes précieux lecteurs, sur la présence d’autres humains, sur mes fantastiques semblables.
Je ne veux pas débarquer du tapis roulant de la vie. Peut-être vais-je tituber, tomber parfois, mais j’insisterai pour me relever. Je vais certes traverser des pertes, brûler des biscuits, manquer des rendez-vous, égarer des clés. L’important, c’est de ne jamais oublier l’humain à partir d’une rencontre, d’une émotion, d’une simple curiosité. Serait-ce ma façon d’échapper à l’esseulement?
Avec mon vieux déguisement de super héros, ressusciterai-je les oublis de ma mémoire, le hasard des mots, la suite dans mes idées? Mais, surtout, que puis-je faire pour freiner l’absence de plus en plus marquée de ces précieux mots? Une petite virgule suffirait-elle à changer le cours de ma vie?
La brume se dissipe, le matin se lève. Quelques rêves encore flous taquinent mes orteils. Tellement de mots tombent dans le vide; tellement de phrases besognent pour être écoutées.
Ces jours vieillissants ont ouvert un gouffre de stupeur, de lenteur et d’effarements. Mon corps penché sur mes mains dans le petit lavabo, le miroir qui me renvoie l’image de mon beau visage désormais blessé de cernes et de rides. Je cherche un joli mot, un filon d’idées. Une grimace m’apparaît dans la glace.
Tandis que dehors une famille de corneilles occupe mon gros pommier, je reste au chaud dans ma tanière, j’enlève la robe des pommes pour concocter un dessert. Quelle bonne cuisinière j’ai été, créatrice d’autant de délicieux déjeuners! Au paradis, quasi certaine, je nourrirai les anges et les archanges.
L’euphorie de la possession se dissipe assez vite. Il en va de même des obstacles qui ne sont en réalité qu’une série de leçons à apprendre. Aurais-je été trop dure avec moi-même? J’ai toujours essayé de faire de mon mieux. Je n’ai pas écrit pour performer, mais pour aimer mes lecteurs.
Comment survivre quand mes raisons de vivre s’amenuisent? Quand le travail et la famille ne justifient plus mes efforts, quand mes compétences ne sont plus sollicitées et que je me découvre de moins en moins utile avec pourtant du temps à revendre et encore un peu d’énergie. Comment vivre sans s’accrocher désespérément à des responsabilités que des plus jeunes ou d’autres assument mieux? Quel sens donner à une vie qui rétrécit?
Quelques sages philosophes me parlent de vie nouvelle, d’une vie sans autre raison de vivre que celle de la vie elle-même. Oui, oui! Fini la tentation de vouloir désirer, espérer, performer, prospérer. Je ne veux être que vivante, capable de lire et de tenir un crayon pour écrire ou dessiner.
Je me promets de modifier mon modus operandi. Je vais calmer la vieillotte avec quelques lignes de poésie, quelques haïkus; je vais reprendre le dessin, les grandes balades en Mini, peut-être même en Gaspésie. En continuant d’observer et de décrire au jour le jour mes petits bonheurs, mes paniques, mes surprises et mes tendres oublis.
Assagie et consentante, je patiente jusqu’au moment où la lumière mourante du jour allumera les étoiles!
Cora
♥️
À l’occasion de la fête des Pères, je partage avec vous ce récit : le moment où j’ai ressuscité la mémoire de mon père pour lui dire que je l’aimais.
Est-ce que je lui ai déjà dit? En pensée, je le voyais devant moi, traverser la cuisine de Caplan. Son immense corps, qui pourtant me semblait léger comme une plume, avançait tel un fantôme d’homme oublié. Il ne parlait presque jamais à maman. Elle-même l’ignorait la plupart du temps. Leurs conversations tournaient autour de ce qui s’avérait nécessaire. Je me souviens de cette douloureuse tristesse qui minaient nos jeunes années, à mes sœurs, frérot et moi, et celles des deux adultes s’appelant Papa et Maman. Quels rôles jouaient-ils au juste dans nos existences, à part travailler pour nous nourrir?
Souvent, en soirée, mon papa s’ouvrait d’un clic une petite boîte de sardines. Maman ripostait, je le savais trop. Elle le traitait d’affamé; lui rappelait qu’il était pourtant déjà bien assez gros. « Aussi gros qu’une montagne », qu’elle répétait à la voisine Berthelot. Papa prenait la grosse boîte rouge de biscuits soda dans la dépense, puis il ouvrait la porte vitrée du buffet et y prenait l’assiette rose de grand-maman Cora, sa mère. Je savais qu’il avait toujours un petit creux en soirée, comme si un vorace chagrin dévorait son cœur. Ça me rendait triste de voir maman l’insulter tandis qu’il mangeait en silence. Papa étalait avec ses doigts deux petites sardines étêtées et égouttées sur chaque craquelin. Puis, avec sa grande main, il noyait sa peine dans sa bouche toute grande ouverte. S’ensuivaient les « crounch crounch » bien audibles des craquelins et des petites sardines avalées d’un coup. Est-ce que je lui ai déjà dit que je l’aimais?
Pour s’amuser, la plus jeune grimpait parfois sur notre père étendu sur le divan. Assise à cheval sur son ventre, elle agrippait de chaque côté le tissu de sa chemise et donnait des coups de talons à ses chairs déjà meurtries par la vie. « Hop-là! », criait frérot qui essayait d’attraper au lasso les gros pieds enflés de papa. À tout coup, cette scène mettait maman dans une de ces colères! Elle m’ordonnait aussitôt de faire cesser le manège, mon père se révélant impuissant sur le sofa. Est-ce que je lui ai déjà dit que je l’aimais?
La nuit venue, j’entendais parfois maman déverser toute sa hargne sur mon père. Je pleurais, la tête enfouie sous l’oreiller. Je pleurais encore lorsque papa partait le dimanche après-midi ou le lundi matin avec sa valise de commis voyageur. Je devais chaque fois attendre cinq longs jours avant qu’il ne revienne. Est-ce que je lui ai déjà dit que je l’aimais?
La veille de son départ, lorsque maman repassait les chemises et les deux pantalons de papa, je l’entendais rouspéter à propos de la grosseur de mon père. Elle devait s’y prendre à deux fois pour bien étendre chaque jambe sur la planche à repasser sans compter la fourche, les poches et l’immense tour de taille de « son énorme mari », comme elle le répétait souvent. Elle rageait en étendant un carré de lin imbibé d’eau pour que la vapeur aide à lisser le tissu. Le lendemain de son départ, maman irait vider son sac de douleurs devant la voisine Berthelot, mariée à un instituteur de l’école du village aussi mince qu’un manche à balai. Quand mon papa quittait la maison pour aller gagner notre croûte, est-ce que je lui ai déjà dit que je l’aimais?
Je ne connaissais rien de l’amour à cette époque. En sais-je réellement plus aujourd’hui? Enfant, je pleurais en cachette lorsque je voyais mon père triste ou blessé. Une fois mariée, j’ai sangloté en silence quand je devais affronter mon trop-plein de solitude. Toute jeune, je me doutais que quelque chose ne tournait pas rond entre mes parents. Je voyais nos voisins et je constatais que, chez nous, l’affection entre les époux manquait tous les rendez-vous. Il manquait les becs que le voisin collait à sa Laurette derrière les oreilles; les sourires coquins qu’ils s’envoyaient et les fins de semaine passées en amoureux, sans enfants, au chalet. Entre nos parents, l’essentiel manquait. Même frérot avait même mentionné à grand-père Frédéric que papa ramenait la tristesse avec lui chaque vendredi soir lorsqu’il revenait de ses voyages d’affaires.
Un jour, je devais avoir cinq ou six ans, papa revint de voyage et m’appela « Coco ». Un tout petit mot qui me semblait aussi doux que les oreilles d’un chat. En comprenant qu’il m’appelait moi, Coco, pour la première fois, mon cœur d’enfant a tremblé de bonheur. Comme si la patte du chat s’était logée dans la paume de ma main. Pendant toute la semaine qui a suivi, ce tout petit mot me rappelait le visage de papa; ses yeux allumant des étincelles dans les miens. Est-ce que je lui ai déjà dit que je l’aimais?
Puis, un jour, nous avons quitté les falaises orangées de mon enfance. Mais la tristesse a déménagé avec nous et s’est installée dans nos maisons à Mont-Joli, à Sainte-Foy, puis en banlieue de Montréal, et finalement, même s’ils n’étaient plus que deux, elle les aura suivis à Sainte-Adèle, jusqu’à la mort de papa. Je suis devenue, moi aussi, une adulte à qui les mots doux, les regards tendres et les baisers manquaient.
Comme je vous l’ai écrit précédemment, c’est seulement aux funérailles de maman que j’appris la raison derrière la lourdeur de leurs chagrins. Maman, amoureuse d’un protestant anglophone, dut rompre avec lui. Mon grand-père a convaincu sa fille au cœur brisé d’épouser un homme bon. Un homme qui l’aimait comme un fou, mais qui n’a jamais pu la conquérir.
Il arrive que l’on sacrifie toute une vie dans l’attente de quelques baisers ou mots tendres soufflés derrière les oreilles. On imagine l’amour gros comme une montagne et, à force d’attendre, la montagne nous engouffre, mais elle n’est jamais assez grande pour remplir l’absence d’amour dans notre pauvre cœur.
Je n’ai jamais réellement appris à dire « je t’aime ». Ces mots manquants, cette courte phrase pleine de sens demeurée inédite, a alourdi la tristesse que je côtoyais depuis l’enfance. Aujourd’hui, vieillotte aguerrie, l’idée m’est enfin venue de ressusciter mon père pour lui dire que je l’aimais.
Oui, je t’aime, papa chéri. Tu as été mon premier amour et, je ne l’espère point, tu seras sans doute mon dernier. Si possible, envoie-moi de là-haut un ange voulant se matérialiser; un être bon au cœur bienveillant, un homme que j’aimerai autant que je t’ai aimé.
Ta Coco chérie.
Bonne fête à tous les Pères!
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Franchises Cora Inc., chef de file des déjeuners au Canada, annonce avec fierté que la bannière comptera deux nouveaux restaurants dans l’Ouest canadien. Cette fois-ci, ce sont les villes de Medicine Hat en Alberta et de Brandon au Manitoba qui font rayonner le soleil Cora.
En juillet dernier, le restaurant de Medicine Hat a été inauguré. Il s’agit du vingtième restaurant à voir le jour dans la province de l’Alberta.
D’autre part, le restaurant de Brandon, quatrième établissement Cora au Manitoba, a ouvert ses portes en novembre dernier.
Les deux nouvelles franchises font partie du plan d’expansion pancanadien de la compagnie québécoise. Avec plus de 125 franchises, les restaurants Cora continuent d’offrir un menu diversifié de déjeuners et dîners colorés et un service de première qualité, le tout dans une chaleureuse atmosphère familiale.
Les restaurants Cora sont fiers d’annoncer que la marque devient désormais un partenaire de choix de la compagnie aérienne WestJet. En effet, le transporteur canadien offre dorénavant le déjeuner Cora dans sa cabine Privilège à bord de ses vols matinaux. Il s’agit d’une délectable marque de confiance à l’égard notre entreprise, la pionnière des restaurants de déjeuners au Canada!
WestJet propose, depuis le 26 juin, un déjeuner Cora sur la plupart de ses vols d’une durée de deux heures et demie et plus. Les plats offerts sont inspirés des repas déjà prisés des mordus des déjeuners Cora : les oeufs Ben et Dictine à la dinde fumée, la Cassolette de légumes et l’Omelette au cheddar vieilli et aux épinards avec saucisse à la dinde.
Il s’agit d’une savoureuse opportunité pour Cora déjeuners d’accroître sa notoriété et de faire découvrir son menu auprès d’un public voyageur en donnant aux passagers de WestJet la chance de savourer un déjeuner Cora dans la cabine Privilège du transporteur.
Bon voyage!
Franchises Cora inc., le chef de file canadien des petits-déjeuners, est fière d'annoncer qu'un autre soleil s'ajoute à sa bannière dans l'Ouest Canadien. Cette fois, c'est la ville de North Vancouver qui a vu le soleil se lever.
La grande pionnière et fondatrice, Cora Tsouflidou, était de la partie lors de la Grande ouverture. C'est lors de cette célébration qu'elle procède à la Cérémonie de la Première omelette, une tradition par laquelle la première omelette du restaurant est réalisée de manière tout à fait symbolique.
Cette nouvelle franchise fait partie du plan d’expansion pancanadien de la compagnie québécoise. Il s'agit du 10e restaurant Cora en Colombie-Britannique pour la plus grande chaîne de restaurants de déjeuners et dîners à travers le pays.
Avec plus de 130 franchises en fonction, Cora continue à offrir une gastronomie matinale spécialisée en déjeuners : une nourriture et un service de première qualité, le tout dans une chaleureuse atmosphère familiale.
L’année 2019 en est une de développement pour Franchises Cora inc., le chef de file canadien des déjeuners. L’entreprise fait rayonner son soleil symbolique dans les plus grandes villes au pays!
Deux autres restaurants ont ouvert leurs portes en mars. Comme dans bien des cas chez Cora, il s’agit d’une aventure familiale. Ainsi, le restaurant du quartier St. Vital, à Winnipeg, est géré par un couple de franchisés qui est tombé sous le charme des restaurants Cora, de leurs menus colorés et de tous les plats joliment agrémentés de fruits.
La plus récente ouverture est celle du second restaurant situé à Regina. Le franchisé a d’abord ouvert un premier Cora en novembre 2018. Fort de cette aventure, il s’est lancé dans le développement de son deuxième restaurant et a ouvert les portes de celui-ci le 18 mars dernier.
Les deux nouvelles franchises font partie du plan d’expansion pancanadien de la compagnie québécoise. Avec 130 restaurants en activité, Cora continue à offrir une gastronomie matinale spécialisée en déjeuners et poursuit sa mission d’offrir une nourriture et un service de qualité dans une chaleureuse atmosphère familiale.
Le leader canadien des petits-déjeuners ouvre deux nouveaux restaurants
Franchises Cora inc., le chef de file canadien des petits-déjeuners, est fière d'annoncer l'ouverture de deux nouveaux restaurants dans l'Ouest Canadien. L'Alberta a accueuilli un nouveau soleil Cora au centre-ville d'Edmonton alors que la Colombie-Britannique a célébré l'arrivée du restaurant dans la ville de Surrey.
La grande pionnière et fondatrice, Cora Tsouflidou, était de la partie lors des deux Grandes ouvertures en compagnie de différents dignitaires, influenceurs locaux et invités. C'est lors de cette grande célébration qu'elle procède à la Cérémonie de la Première omelette, une tradition par laquelle la première omelette du restaurant est réalisée de manière tout à fait symbolique.
Les deux nouvelles franchises font partie du plan d’expansion pancanadien de la compagnie québécoise. Il s'agit du 9e restaurant Cora en Colombie-Britannique et du 18e en Alberta pour la plus grande chaîne de restaurants de déjeuners et dîners à travers le pays.
Avec 130 franchises en opération, Cora continue à offrir une gastronomie matinale spécialisée en déjeuners : une nourriture et un service de première qualité, le tout dans une chaleureuse atmosphère familiale.