AVERTISSEMENT : Cette lettre contient des détails en lien avec un décès qui pourraient offenser certains lecteurs. Nous préférons vous en avertir.
Ce matin, au café du village, j’ai ce terrible avantage d’entendre de la bouche d’un véritable policier tous ces affreux moments de la vie quotidienne que certains humains tolèrent et endurent jusqu’à rendre l’âme tellement ils en souffrent. Oui, oui! L’histoire quasi inimaginable de ce matin, je vous la raconte pour nous inciter à apprendre à connaître et à considérer nos voisins, nos amis et tous ceux qui nous semblent dans le besoin.
Alors qu’il était en devoir ce jour-là, mon ami policier reçoit un appel du concierge d’un immeuble de six logements qui se plaignait d’une odeur inhabituelle et qui insistait pour que la police s’amène sur les lieux. La police s’exécuta pour une vérification de bien-être. Juste à l’approche de la bâtisse à multiples logements dont il connaît l’adresse, le policier flaire une étrange odeur. De saleté? De brûlé? De viande avariée? Il s’agit de quelque chose de pire, suspecte-t-il. Les deux hommes empruntent l’escalier jusqu’au troisième étage et s’arrêtent devant la porte de l’appartement numéro six. Le policier confirme qu’il s’agit d’une odeur de putréfaction.
– « Quelqu’un est mort dans l’appartement? », demande le concierge.
– « Un corps mort commence à sentir en dedans de 72 heures, dépendant de la cause du décès », répond le policier.
J’ai demandé à mon ami comment il se faisait que les habitants des différents logements n’aient pas senti l’étrange odeur de la mort. « Tout probablement parce qu’elle ne leur était pas familière avant ce drame. » Il affirme que cette odeur, on ne l’oublie jamais.
Lorsque le policier entre dans le logement numéro six avec le passe-partout du concierge, il voit tout de suite le corps d’un homme dans un fauteuil roulant présentant les signes d’une mort évidente. Des lambeaux de chairs brunes et noires pendent du crâne de l’homme, ses joues sont renfoncées, vidées de leur substance avec un bataillon de grosses mouches noires picorant dans les yeux du mort.
L’agent de police constate aussi que le seuil de marbre de la salle de bain avait probablement bloqué le fauteuil roulant du vieillard. Le pauvre était coincé et mourut possiblement d’épuisement ou de faim. « Une véritable tragédie », dit le concierge, les larmes aux yeux. Le policier continua sa visite et, en entrant dans la seule chambre à coucher du logis attenante à la cuisine, il constata la présence d’un deuxième corps inanimé, couvert d’un drap jusqu’au cou, et la tête noircie.
L’agent rebrousse immédiatement chemin, appelle son supérieur et demande la présence d’un enquêteur et d’un autre collègue pour remplir les deux rapports de décès. D’après le concierge, ces deux personnes étaient âgées de plus de 80 ans. Étaient-elles malades? Seules dans l’appartement? Le couple avait-il des enfants? La police allait devoir trouver toutes les réponses à ces questions et tenter de déterminer la cause des décès.
À l’arrivée du second policier, rédacteur du rapport d’événements, ils firent diligence pour préserver et garder intacte la scène des deux décès. Portant des gants de protection, l’un des policiers prit le carnet d’adresses qui se trouvait sur la table de chevet de la défunte. Sous la supervision de l’enquêteur principal, le policier rédacteur ouvrit le carnet et trouva trois prénoms de femme, sans nom de famille. L’agent de police composa le numéro sous le premier prénom, s’identifia et demanda à la voix de femme au bout du fil de s’identifier à son tour. Instantanément, la femme demanda ce que l’homme faisait chez ses parents et le policier lui expliqua que les deux résidents du logis d’où il téléphonait venaient d’être retrouvés morts.
– « C’est impossible, s’affola la femme. J’ai parlé à ma mère hier matin! »
Le policier ne l’a pas contredite. Étant donné l’état de décomposition avancée des deux corps, la mort datait d’environ 10 à 15 jours.
Très chers lecteurs, j’ai raconté cette histoire immensément triste parce qu’elle m’a fendu l’âme et parce que mon ami policier m’assure qu’encore aujourd’hui, plusieurs personnes âgées subissent le même sort. Ce vieux en fauteuil roulant et sa compagne à peine capable de marcher selon le concierge, vivaient dans un trois et demi au troisième étage d’un édifice sans ascenseur. Qui s’occupait de qui?
Aujourd’hui, le policier est retraité depuis plus de vingt ans. L’année dernière, il s’est retrouvé célibataire. En s’étant rappelé la triste histoire qu’il vient de me raconter, l’homme s’interroge. Arrivera-t-il à prendre soin de lui jusqu’à la fin en demeurant dans sa maison de trois étages? Cette demeure avec deux longs escaliers; un pour descendre bricoler au sous-sol et l’autre pour grimper au deuxième étage pour dormir.
L’histoire dont mon ami s’est souvenu ce matin provoque en nous beaucoup de questions; chez lui-même, chez l’ami George (82 ans) et chez moi, bien sûr. Nous sommes restés pour boire un second café et réfléchir à haute voix. « Il faut vite y penser, de dire le policier, car l’âge s’enfuit comme un voleur et nous pourrions rester le bec à l’eau, isolés, mal installés, loin des nôtres et ignorés de nos voisins ».
« On est tous des solitudes, de dire à son tour le vieux George. On naît seul et on mourra seul, comme de vieilles souris déboussolées, affamées, cachées bien souvent dans les profondes armoires… »
Quant à moi, qui approche les 77 ans, je crois que si la vieillesse est une dégradation progressive du corps, il s’agit cependant d’une incroyable occasion d’enfin ralentir la cadence. De prendre soin de notre esprit comme jamais nous n’aurions eu le temps de le faire en gagnant notre vie. Aujourd’hui, ce corps intelligent nous force à ralentir la plupart du temps, pour mieux chouchouter notre petit cœur et les amis qui nous entourent.
Prenons soin de tout un chacun; appelons nos amis, gardons contact avec nos voisins, assumons cette vérification de bien-être dont les âmes esseulées et vieillissantes ont tant besoin. Chaque minute, aimons notre vie d’aujourd’hui. Peut-être que plus nous l’étirerons, plus nous risquerons de mériter quelques granules de sagesse.
Cora
❤
J’ai lu quelque part que « la manière dont nous racontons notre histoire a une grande influence sur notre bonheur ». Donc ce matin, j’arrête de me lamenter et je contemple le bleu paradisiaque du ciel. Bien sûr, comme tout le monde mordant dans la vie, j’aurais voulu rencontrer un artiste, un poète, un oiseau rare qui vole très haut, mais j’avais déjà trois enfants et les deux pieds cloués sur terre. Avec le cœur et la charpente à l’ouvrage pendant tellement d’années, je le confesse, les chiffres à cette époque étaient beaucoup plus importants que les hommes et les mots.
C’est ainsi que j’ai mûri sans m’en apercevoir jusqu’à ce qu’arrivent dans ma vie ces deux terribles chipies (Retraite et Vieillesse) dont je vous ai déjà parlé. Avec l’âge pour sûr, s’amène aussi dame Solitude. On perd des plumes, on perd des proches, des amis, des sœurs ou des maris, et l’on se retrouve le bec à l’eau. Vous vous souvenez d’avril 2020, la peur du siècle déguisée en horrible virus? Le temps de crier gare, j’étais esseulée, apeurée, encabanée entre les montagnes avec juste mes mots pour me tenir compagnie.
La sorcière COVID raffermit mon vide et m’apprit à me taire. J’avais peur de mourir. Heureusement que sur mon toit tout noir, des dizaines de corneilles piaillaient et attiraient mon attention. Je leur lançais des croûtes de pain et elles s’approchaient de ma galerie. Ces premières copines de solitude m’ont gardé en vie. J’en vins à parler aux fourmis, aux vers de terre et à la grosse marmotte vivant sous ma galerie. La chaleur aidant, je m’installais chaque avant-midi dans le gazon et j’attendais l’arrivée des pissenlits.
Pendant que l’affreux virus ignorait encore mon adresse, à la télé chaque soir, on comptait le nombre de vieux s’envolant par la fenêtre. J’ai eu peur, j’ai eu soif; je revoyais en rêve les jolis ruisseaux de mon enfance. Puis l’été explosa en beauté. Des arcs-en-ciel joliment colorés paradèrent dans les rues. Je sors marcher. Devant moi, un vieux couple collé, soudé ensemble pour mieux avancer. Comme je les envie! J’entends le bruissement des branches s’étirant au soleil; l’effervescence des abeilles; le doux parfum des fleurs. Levant ma tête bien haut, j’admire une parade d’outardes m’écrivant des mots dans le bleu pâle du ciel.
Les semaines passent et le pire expire. « N’en parlez plus », répète une speakerine américaine à la télé. Vite, vite, j’ouvre mon clavier et mes doigts s’affairent d’abord à remercier l’univers d’être encore en vie. J’écris aux anges et j’emmitoufle mes lignes dans du papier doré, puis je console tout ce qui bouge autour de moi. Avec mes mots qui volent, mes phrases qui s’envolent, une nouvelle vie s’écrit comme un roman que l’on a enfin envie de lire.
J’aime créer du sens en donnant vie aux mots. J’adore commencer un paragraphe tout doucement comme on entre dans l’eau d’une rivière, puis plonger tête première dans une révélation. Oui, oui! Très chers lecteurs, c’est exactement ainsi qu’arrivèrent les LETTRES DU DIMANCHE. Dans la cuisine de ma tête, je me suis mise à composer de savoureux déjeuners de mots. De courtes histoires pour vous mettre en appétit, des recettes faciles à faire de caramel maison, de sucre à la crème et de délicieux gâteaux. Plus les dimanches arrivaient vite et plus ma verve s’enthousiasmait. Mon cœur rempli d’amour se réjouissait d’être en votre bonne compagnie.
Sans vraiment le réaliser, j’ai fait ce que je sais faire depuis que je suis toute petite : ÉCRIRE. Alors, je vous ai écrit; d’abord mes recettes et ensuite la belle histoire de notre entreprise, et par ricochet l’entière saga de ma surprenante vie. Oui, oui! Je me suis avancée dans la mer jusqu’à la taille, jusqu’aux épaules, jusqu’au large bien souvent. Vous m’avez suivie; vous m’avez aimée. Vous avez peinturé en rose toutes les taches brunes de mon corps. Vous avez fait de mon cœur un phare, un bouquet de minuscules lumières irradiant mes lignes.
Sachez que le fait d’écrire ces LETTRES DU DIMANCHE a réveillé l’écriture qui sommeillait en moi. J’ai découvert que mon plus grand plaisir consiste à aligner des mots; à jeter sur la page une histoire à peine construite dans ma tête et à l’écrire à l’encre noire en écarquillant bien mes yeux. Ma mémoire est un réel coffre aux trésors; un album de photos bien vivantes. Invitant dame Créativité et dame Inspiration, sur la blancheur de la page, je dépose le griffonnage du temps.
En me lisant, vous m’apprenez à mieux écrire.
Cora
❤
Comme nous sommes tous des restaurateurs et d’excellents cuisiniers dans la famille, notre brunch de Pâques fut, sans vantardise, une table d’exception! Oui, oui! Ce fut d’abord ma petite fille qui disposa sur la grande table trois magnifiques plateaux de fruits joliment coupés et garnis de fraises, de framboises, de cerises et de bleuets. Vite, vite, tous les jeunes enfants grimpèrent sur leur chaise et étirèrent leurs bras vers les plateaux colorés. Quelques minutes plus tard, ils avaient les joues bleu-rose et leurs petits tabliers tachetés de jus de framboise.
J’avais moi-même préparé le mélange à pain doré et l’appareil à crêpes, mais dès que ma fille entra dans la cuisine, c’est elle qui prit le commandement des opérations. Il lui restait à assembler les différentes composantes de chaque service. Avec sa fille à ses côtés, elles firent d’abord cuire une vingtaine de crêpes composées de différentes garnitures : épinards-feta, jambon et fromage suisse, bacon-cheddar et les délicieuses crêpes aux pommes badigeonnées de notre caramel maison qu’elles gardèrent au chaud sur le réchaud du poêle.
Ma fille et sa fille s’occupèrent ensuite de faire rôtir toutes les viandes du traditionnel déjeuner québécois et les mirent sur la table avec une grosse soupière de fèves aux lard, une belle grande assiette de saumon fumé garnie de câpres et d’oignons rouges, un gros bol de patates rôties, mes fameux cretons ainsi qu’un bel assortiment de confitures maison : fraises, framboises, bleuets, oranges et marmelade d’agrumes. J’ai depuis longtemps la main habile pour les confitures. Je ne mesure jamais rien et c’est mon doigt du milieu, le majeur, qui me dit quand il faut éteindre le feu. Je réussis à tout coup!
Lorsqu’arriva l’heure de griller les différents pains, toasts, bagels, et délicieux croissants, les deux garçons de mon plus vieux étaient au poste. Ils dressèrent des carrés de beurre dans de petites assiettes et les disposèrent devant chaque couvert. Puis, la quinzaine d’adultes s’installa à la table et le festin débuta. Ayant bu plusieurs cafés en jasant, ils se ruèrent sur le jus d’orange. Ciel! Je me souviens encore de ce fameux jus d’orange que j’interdisais aux employés et à mes enfants de boire lorsqu’ils travaillaient. À l’époque, ce jus importé directement de la Floride était dispendieux et précieux. Personne n’en buvait sauf les clients qui payaient.
J’étais pauvre comme Job lorsque, en 1987, j’ai ouvert notre premier petit resto. C’était un vieux casse-croûte déglingué, fermé depuis deux ans, et rempli de toiles d’araignées. Je m’en souviens comme si c’était hier : 29 places assises que j’avais pu acheter en vendant notre maison de banlieue. Je ne pourrai jamais comprendre pourquoi, mes jeunes enfants et moi, nous sommes tout de suite tombés en amour avec cet endroit.
Peut-être était-ce pour eux une nouvelle aventure? Peut-être était-ce pour moi l’opportunité d’une brillante destinée? Il fallut frotter, nettoyer, peinturer, coudre quelques jolis tabliers et écrire notre menu sur les murs. Jamais, à cette époque, je n’aurais pu imaginer qu’un exceptionnel concept de restauration matinal allait sortir de mes méninges. Déménagés dans un troisième étage d’une rue commerciale de Montréal, à proximité du bouiboui, les enfants se sont habitués aux bruits de la ville, aux transports en autobus et aux nuits blanches que maman passait à inventer de nouveaux déjeuners.
Aux fourneaux, ma fille et sa fille sont prêtes à prendre les commandes d’omelettes. Elles ont sur le comptoir à côté d’elles une quinzaine de petits bols contenant les différentes garnitures à omelettes. Et vlan, le service se fait rondement! À les entendre, on croirait que tous les adultes n’ont rien mangé depuis trois jours! Assise au bout de la table, mes yeux espionnent le faciès de chacun. Ils ont faim, ils ont soif, ils mangent avec appétit.
Mon fils le plus vieux félicite les cuisinières et les remercie chaleureusement. Avant même d’avoir reçu son assiette principale, il se propose pour faire la vaisselle et sa compagne le seconde. Cette très chère Josée est aussi une bonne cuisinière, elle excelle notamment à cuire les viandes, et son homme, gros mangeur, est comblé.
Tous les convives sont contents. Les petits ayant mangé plus tôt, ils courent dans la grande maison, jouent à la cachette et s’amusent avec les bricoles que leur grand-père (mon plus vieux) leur amène à chaque visite. Tous les adultes se resservent du café en jasant comment s’ils ne s’étaient pas vus depuis dix ans. Puis Josée quitte la table et m’exhorte à rester assise.
- « Vous en avez assez fait, belle-maman! Je m’occupe de la vaisselle. »
Lorsque finalement les conversations tiédissent, les enfants de mes enfants se lèvent et dévalisent les restants, comme chaque fois qu’ils viennent chez grand-maman! C’est encore ma fille et sa fille qui s’occupent d’emballer les viennoiseries, les crêpes, les viandes, les fèves au lard, les fromages et tout ce qui reste sur la table. C’est à qui prendra ce qu’il aime le plus! Lorsque la table est vide, le poêle et les comptoirs nettoyés, les jeunes aident à la vaisselle. Vite, vite, la cuisine brille et les adultes déménagent au salon. Il est temps de digérer, de parloter, et de me redire encore combien c’était bon. Je n’ai presque aucun mérite, j’ai juste à les rassembler. À Noël, à Pâques et à la fête d’un arrière-petit-fils.
Combien de brunches de Pâques pourrai-je encore animer? Le temps passe tellement vite! Trois courtes années et j’aurai 80 ans sonnés. Peut-être aurai-je aussi les doigts croches, les rotules fêlées et la mémoire en cavale? J’oublierai ma superbe recette de cretons, l’âge de mes arrière-petits-fils et peut-être l’adresse de ma belle-fille? D’ici là, j’ai encore toute ma tête et j’entends bien profiter de chaque occasion pour nous réunir et célébrer!
Cora
❤
Une liste de gratitude est une liste de remerciements adressés à tout ce qui vous rend heureux. Idéalement, elle doit être quotidienne et rendre hommage aux petits moments qui ont illuminé votre journée. Il s’agit de partir du sentiment de reconnaissance et de relever dans votre quotidien ce pour quoi vous vous estimez chanceux et reconnaissant.
Les experts disent que l’exercice est peut-être difficile au début, mais qu’on s’y habitue rapidement. Machinalement, on peut aussi remercier la vie tous les soirs en s’endormant et tous les matins en constatant qu’on est encore vivant.
J’ai personnellement mon petit rituel de gratitude. Chaque samedi après-midi après ma sieste, je me coule un énième café et j’ouvre mon cahier rose que je remplis de gros MERCIS. Oui, oui! J’ai découvert la gratitude, pourrais-je dire, pendant la pandémie. Au lieu de craindre de mourir, j’ai commencé à remercier l’univers d’être encore en vie. La peur s’est enfuie et j’ai tout doucement appris à reconnaître ce qui m’arrivait de bon.
Toutes mes journées d’écriture sont différentes, mais je peux affirmer chaque jour que je suis reconnaissante d’être en vie! J’ai toujours une bonne raison pour dire merci à un ami, à une bonne idée et surtout, à la folle du logis qui me garde alerte et inspirée.
Voici quelques phrases extraites de ma liste de gratitude :
– Merci l’ami! Tes gros bras et ta précieuse compagnie m’ont beaucoup aidée à installer dans mon salon deux nouvelles bibliothèques IKEA.
– Merci à mes enfants qui ont fait de moi une courageuse maman.
– Merci, chère Pénélope, c’est ton amour qui me garde en vie.
– Merci à la voisine généreuse qui m’a donné de si bonnes confitures!
– Merci à mes amis qui m’invitent à les accompagner à des sorties et des événements.
– Merci pour tous ces cafés savourés en bonne compagnie!
– Merci, cher Claude, d’avoir réparé le thermostat de mon plancher chauffant.
– Merci à Stephen l’Irlandais qui m’a accompagnée au lunch annuel de la Saint-Patrick et à ma bonne amie de nous avoir invités.
– Merci à l’ami Bruce avec qui j’entretiens toujours de sérieuses conversations.
– Merci à Marie-Pierre, l’hôtesse de l’air préférée de notre groupe d’amis, pour toutes ces délicieuses importations privées de chocolats, rapportées de ses voyages sur le vieux continent.
– Merci pour cette précieuse inspiration qui me vient d’en haut.
– Merci à la folle du logis qui m’inspire et gouverne mes pensées.
– Merci pour ma persévérance, ma patience et mon amour des mots.
– Merci pour mon âge avancé, à la sublime vie qui me garde forte et en santé.
– Merci le temps pour cette incroyable balade en traîneau.
– Merci pour la place bien au chaud que vous me réservez là-haut.
– Merci pour cet hiver si doux, pour la neige si blanche et le ciel si bleu.
– Merci la vie de pouvoir reconnaître tout ce qui est bon pour moi.
– Merci à l’ex-mari qui a été juste assez ignoble pour qu’enfin je me décide à le quitter.
– Merci à tous mes précieux lecteurs qui me suivent chaque semaine par le biais de mes lettres du dimanche.
– Merci pour tous les commentaires que vous m’écrivez semaine après semaine.
– Merci à ceux qui ont acheté mon livre, Cora l’ordinaire endimanché, et qui viennent m’en parler!
– Merci à la mer qui m’a nourrie toute ma vie et qui continue à le faire.
– Merci aux magnifiques hommes qui viennent embellir mes rêves et nourrir mes espoirs.
– Merci à mes dix doigts qui, même s’ils sont usés, continuent à me donner le plaisir de faire à manger pour mes enfants, mes petits-enfants et quelquefois même pour mes collègues de travail au siège social de l’entreprise.
Depuis que je m’exerce à cette énumération de mercis à l’univers, j’ai toujours hâte à demain pour découvrir ce que j’apprends à mieux apprécier.
VERBA VOLANT, SCRIPTA MANENT.
Les paroles s’envolent et les écrits restent.
Cora
❤
Les restaurants Cora sont fiers d’annoncer que la marque devient désormais un partenaire de choix de la compagnie aérienne WestJet. En effet, le transporteur canadien offre dorénavant le déjeuner Cora dans sa cabine Privilège à bord de ses vols matinaux. Il s’agit d’une délectable marque de confiance à l’égard notre entreprise, la pionnière des restaurants de déjeuners au Canada!
WestJet propose, depuis le 26 juin, un déjeuner Cora sur la plupart de ses vols d’une durée de deux heures et demie et plus. Les plats offerts sont inspirés des repas déjà prisés des mordus des déjeuners Cora : les oeufs Ben et Dictine à la dinde fumée, la Cassolette de légumes et l’Omelette au cheddar vieilli et aux épinards avec saucisse à la dinde.
Il s’agit d’une savoureuse opportunité pour Cora déjeuners d’accroître sa notoriété et de faire découvrir son menu auprès d’un public voyageur en donnant aux passagers de WestJet la chance de savourer un déjeuner Cora dans la cabine Privilège du transporteur.
Bon voyage!
Franchises Cora inc., le chef de file canadien des petits-déjeuners, est fière d'annoncer qu'un autre soleil s'ajoute à sa bannière dans l'Ouest Canadien. Cette fois, c'est la ville de North Vancouver qui a vu le soleil se lever.
La grande pionnière et fondatrice, Cora Tsouflidou, était de la partie lors de la Grande ouverture. C'est lors de cette célébration qu'elle procède à la Cérémonie de la Première omelette, une tradition par laquelle la première omelette du restaurant est réalisée de manière tout à fait symbolique.
Cette nouvelle franchise fait partie du plan d’expansion pancanadien de la compagnie québécoise. Il s'agit du 10e restaurant Cora en Colombie-Britannique pour la plus grande chaîne de restaurants de déjeuners et dîners à travers le pays.
Avec plus de 130 franchises en fonction, Cora continue à offrir une gastronomie matinale spécialisée en déjeuners : une nourriture et un service de première qualité, le tout dans une chaleureuse atmosphère familiale.
L’année 2019 en est une de développement pour Franchises Cora inc., le chef de file canadien des déjeuners. L’entreprise fait rayonner son soleil symbolique dans les plus grandes villes au pays!
Deux autres restaurants ont ouvert leurs portes en mars. Comme dans bien des cas chez Cora, il s’agit d’une aventure familiale. Ainsi, le restaurant du quartier St. Vital, à Winnipeg, est géré par un couple de franchisés qui est tombé sous le charme des restaurants Cora, de leurs menus colorés et de tous les plats joliment agrémentés de fruits.
La plus récente ouverture est celle du second restaurant situé à Regina. Le franchisé a d’abord ouvert un premier Cora en novembre 2018. Fort de cette aventure, il s’est lancé dans le développement de son deuxième restaurant et a ouvert les portes de celui-ci le 18 mars dernier.
Les deux nouvelles franchises font partie du plan d’expansion pancanadien de la compagnie québécoise. Avec 130 restaurants en activité, Cora continue à offrir une gastronomie matinale spécialisée en déjeuners et poursuit sa mission d’offrir une nourriture et un service de qualité dans une chaleureuse atmosphère familiale.
Le leader canadien des petits-déjeuners ouvre deux nouveaux restaurants
Franchises Cora inc., le chef de file canadien des petits-déjeuners, est fière d'annoncer l'ouverture de deux nouveaux restaurants dans l'Ouest Canadien. L'Alberta a accueuilli un nouveau soleil Cora au centre-ville d'Edmonton alors que la Colombie-Britannique a célébré l'arrivée du restaurant dans la ville de Surrey.
La grande pionnière et fondatrice, Cora Tsouflidou, était de la partie lors des deux Grandes ouvertures en compagnie de différents dignitaires, influenceurs locaux et invités. C'est lors de cette grande célébration qu'elle procède à la Cérémonie de la Première omelette, une tradition par laquelle la première omelette du restaurant est réalisée de manière tout à fait symbolique.
Les deux nouvelles franchises font partie du plan d’expansion pancanadien de la compagnie québécoise. Il s'agit du 9e restaurant Cora en Colombie-Britannique et du 18e en Alberta pour la plus grande chaîne de restaurants de déjeuners et dîners à travers le pays.
Avec 130 franchises en opération, Cora continue à offrir une gastronomie matinale spécialisée en déjeuners : une nourriture et un service de première qualité, le tout dans une chaleureuse atmosphère familiale.