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7 avril 2024

Memento Mori : Souviens-toi que tu vas mourir

Avez-vous, comme moi, constaté à quel point l’incessant va-et-vient des jours nous empêche de réfléchir à notre mort? Je fêterai mes 77 ans le 27 mai prochain et parce que le chiffre sept a toujours été mon préféré, j’en prendrais encore deux ou trois sans être trop gourmande. Fêter mes 77, 87 et 97 ans me comblerait de bonheur! Après, si Dieu le veut, je m’envolerai. Sachez-le : j’ai carrément l’intention de faire rimer vieillissement avec épanouissement de mon vivant!

Tout endimanchée de rose ce matin, je sens que mon cœur a encore 20 ans. Mes doigts filent à tire d’ailes sur le clavier et m’inventent des amourettes simplement pour apprécier l’instant présent. Le sourire d’un beau mâle, un compliment sur ma tenue, la voisine qui m’offre des biscuits, tout m’éblouit. Vieillir heureux et heureuse est peut-être la clé de la longévité.

À cet effet, chers lecteurs, j’épluche depuis quelques semaines de sérieux magazines parlant de notre dernière heure et je note tous les précieux conseils qui auront un effet positif sur notre avenir à long terme. Sans vouloir sembler moralisatrice, permettez-moi de les partager avec vous en utilisant mes mots de tous les jours.

N’ayons pas peur de vieillir, aimons notre âge et célébrons nos anniversaires.

Jetons par la fenêtre la lente perte d’autonomie, la baisse de vitalité et l’ennui.

Transformons notre monotonie quotidienne en une célébration de la vie. Vivre longtemps est un don du ciel; une opportunité à saisir, maintenant ou jamais.

Additionnons les bonnes journées que nous passons, car c’est ce que nous avons de plus précieux. Transmettons aussi à nos proches cette sagesse pour qu’ils puissent apprendre de notre exemple avant même que cela ne les concerne.

Offrons-nous l’occasion de vivre chaque jour au moins un événement qui a de l’importance à nos yeux. Apprendre un nouveau mot, rendre visite à un ami, poser un geste de bonté envers soi-même.

Osons faire preuve d’optimisme. Aborder le changement émerveillé plutôt qu’inquiet nous permet de rester curieux et enthousiastes face à l’avenir. Écrivons les cinq nouvelles choses que nous souhaiterions accomplir cette année.

N’ayons pas peur. Avec le temps nos capacités se multiplient. Souvenons-nous des cinq ou six savoir-faire les plus importants que nous avons développés durant notre existence.

Plus nous avançons en âge, plus nous nous dirigeons vers des terres inconnues. Nous avons gagné le droit d’explorer librement le reste de notre vie, sans limites et sans hésitation. Il est toujours temps de changer notre modus operandi.

Ouvrons-nous aux autres, considérons nos meilleurs amis comme des membres de notre famille. Nommons-en trois ou quatre capables de devenir aussi notre filet de sécurité. Donnons-leur la priorité.
Apprenons quelque chose de nouveau et partageons nos connaissances avec eux. Accordons-leur le droit de nous apprendre quelque chose en retour.

Faisons de l’exercice sans y penser; pédalons en regardant la télé. Sortons de la maison sans aucun prétexte. Promenons-nous dans la nature et admirons le paysage. Laissons notre montre intelligente calculer nos pas.

Mangeons lentement et, si possible, en bonne compagnie. Porter attention à ce que nous avalons permet de manger moins et de savourer davantage.

Simplifions-nous la vie. Faisons le tri dans nos placards et donnons ce que nous ne voulons plus. Allégeons-nous. Les oiseaux volent parce qu’ils n’ont pas de bagage.

N’hésitons plus, laissons parler nos émotions. Éric Simard, docteur en biologie et chercheur, croit qu’il s’agit du facteur qui aurait le plus gros impact sur la longévité humaine. L’expert dit aussi que fréquenter la famille et les amis augmente l’espérance de vie.

Avant de nous envoler, guérissons toutes ces blessures de l’âme qui nous ont rendus misérables. Blessure de rejet, d’abandon, de trahison, d’injustice ou d’humiliation, je les ai toutes un peu subies. À une certaine époque, j’ai dû lire l’excellent livre à succès de Lise Bourbeau intitulé « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » pour m’en sortir.

Il n’est jamais trop tard pour corriger nos bévues ni pour apprendre de meilleures façons de vivre. Moi la première, vieillotte encore forte, je m’invente mille détours pour supposément trouver l’amour.

Très chers lecteurs, je badine, je rigole, j’essaie essentiellement de vous plaire avec mes millions de mots d’amour.

Cora

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