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28 janvier 2022

Mille mercis chers lecteurs et chères lectrices

J’ai beaucoup hésité à publier l’histoire de la GROSSE PATATE SUR LE DIVAN ROUGE. Bien que je l’aie écrite tout de go, allais-je oser publier mes accès de fainéantise aussi facilement? J’ai donc choisi de fermer mon ordinateur et une fois la tête sur l’oreiller, de demander à la nuit un bon conseil.

Étrangement, j’ai dormi comme un poupon. Et au réveil, j’avais le sourire aux lèvres. Je n’avais plus l’impression de vous avouer un quelconque travers de ma personnalité, mais plutôt une vérité toute simple, un réflexe peut-être, une façon de compenser l’enfermement et l’immense solitude que nous cause cette affreuse pandémie.

La lettre a été publiée le dimanche 23 janvier dernier et vous m’avez tous et toutes accueillie avec respect, compassion et amitié. En lisant vos commentaires, je n’étais plus isolée dans ma maison ni déconfite sur le divan rouge. J’avais plutôt l’impression d’être assise avec vous, à votre table de cuisine, comme deux copines discourant des faits divers de la région.

Vos multiples commentaires sont entrés dans mon cœur tel un hâtif printemps arrivé sans crier gare. Plus que jamais, vos délicieux commentaires m’encouragent à continuer d’écrire. Sachez que chaque semaine votre indéfectible présence me rassure.

Bien souvent, j’ai l’impression de vous avoir tout raconté de l’entreprise, des ouvertures de restos, de la création des plats au menu et des aventures de l’enfance. Et pourtant, chaque fois que je pense à vous, chers lecteurs et chères lectrices, on dirait qu’un miracle se produit. Une histoire oubliée refait surface; un souvenir ressuscite tout d’un coup, une corneille converse avec moi, un loup entre dans ma cuisine. Oui, oui, on dirait que votre constance à me lire attise ma verve et mon imagination créatrice. Comme si une bonne fée tirait vers moi les ficelles magiques de l’écriture.

— Mille mercis à chacun de vous, chers lecteurs. Et UN GROS BRAVO à madame Madeline R. qui m’a donné la très bonne idée de commencer à apprendre quelque chose de nouveau; une technique qu’elle-même a mise en pratique en s’inscrivant à des cours de guitare à 69 ans. Elle en est bien fière.

— Merci à dame Jennifer R. qui me suggère un abonnement à un lot de magazines populaires. Je dévore les magazines et je n’ai jamais eu l’idée de réfléchir à un abonnement, mais je vais me renseigner. Comme je vis à la campagne avec une petite case postale, je devrai être plutôt raisonnable.

— Merci à Doris S. pour ses bons mots. Moi aussi je fais des casse-têtes. J’adore ça et comme vous j’en choisis maintenant des 500 morceaux un peu plus gros que la moyenne. On dirait que faire des casse-têtes tranquillise mon esprit. Et j’en profite pour écouter de la grande musique, surtout du baroque.

— Merci à miss Kathy S. qui m’a fait réaliser que, sans la pandémie, je n’aurais peut-être jamais eu l’occasion d’écrire ces « Lettres du dimanche » ni de reconnecter avec ma passion de jadis pour l’écriture. Vous avez tellement raison, chère Kathy.

— Un gros merci à Mireille T. qui me supplie d’être moins sévère avec moi-même. Toute ma vie, j’ai mis la barre très haut comme une fofolle qui pensait avoir quelque chose à prouver. Il est temps de me calmer et d’apprécier, à l’occasion, un très bon film.

— Bravo, Michelle, M. pour votre vélo stationnaire. Ça fait depuis le début de la pandémie que j’en veux un, mais je ne fais que penser. Vous êtes une véritable active!

— Merci, Louise M. pour vos bons conseils. Comme vous dites « lorsqu’on est un peu plus âgée, on doit être plus vigilante car on est sur le pilote automatique. Il faut activer la machine car elle risque de s’encrasser et de s’arrêter. » Je vais m’activer, je vous le promets.

— Merci, cher Jonathan K. de Red Deer (Alberta) pour votre précieux conseil. Mais, serai-je un jour capable de donner ma télévision aux bonnes œuvres de la paroisse? J’en doute.

— Merci Michelle D. Vous m’avez donné une excellente suggestion. Lorsque le divan rouge devient trop confortable, je vais me lever et marcher dans la maison. Quitte à faire plusieurs fois le tour de ma grande table de cuisine. Votre grand-père marchait dans le corridor, dites-vous? Le mien faisait exactement la même chose lorsqu’il venait nous visiter en hiver. Je vais m’y mettre, je vous le promets.

— Merci Murielle G. pour cet adorable bouquet virtuel tout rempli de jolis papillons. On dirait un beau clin d’œil à l’été. Dieu que j’ai hâte qu’il fasse chaud.

— Chère Irene S., vous qui avez été active toute votre vie à titre de conseillère en voyage et hôtesse pour les groupes d’aînés, vous avez raison de considérer votre vie actuelle comme assez pathétique. Je pense, comme vous, que cette saudite pandémie nous vole de précieuses années. Mais, comme vous le dites si bien :

« SOYONS BÉNIS D’ÊTRE ENCORE VIVANTS »

Cora

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