La neige a fondu, le froid décroît et les jeunes pousses du gazon verdissent rapidement. Ce matin, j’ai même vu quelques fourmis à la queue leu leu, essayant de grimper sur ma galerie. J’ai faim, j’ai soif; j’ouvre la porte de la cuisine et y entrent quelques éclairs de chaleur, quelques bouffées de bonheur. Je m’installe à ma grande table pour écrire, je pianote quelques phrases et mes doigts se réveillent. Deux, trois, cinq pages noircissent, le temps d’avaler mes premiers cafés.
C’est quand même quelque chose de voir la froide saison céder sa place à l’été! J’avais 5 ou 6 ans et je me souviens de mon père qui disait que dans 50 ans, la Gaspésie serait aussi chaude que la Californie. Bof! Avant de m’envoler, aurais-je le temps de me brûler les orteils sur l’asphalte en janvier?
J’ai lu hier soir qu’il semblerait que certaines vertus thérapeutiques de l’écriture ont un effet bénéfique sur les humeurs féminines. Qu’en sais-je? Je suis maintenant si vieille. Ma seule médecine consiste à encapsuler mes mots dans l’encre et j’en abuse à profusion.
Au café, l’autre matin, une jeune femme déclare qu’écrire ne mène à rien. Elle a peut-être raison. C’est en servant de bons déjeuners que j’ai gagné ma vie, mais aujourd’hui, je n’arrêterais jamais ma plume, car c’est l’écriture qui enrichit mon bonheur. Oui, oui! Écrire est à ma vie un superbe dessert. Hier une crêpe aux fraises, cet après-midi un gâteau à la pistache et demain ma tarte aux pommes préférée badigeonnée de sauce au sucre à la crème.
La jeune femme continue son discours :
— À quoi ça sert madame, de noircir des pages à longueur de journée? Ne pourrais-tu pas voyager? Voir l’Espagne, la tour Eiffel ou Venise et ses magnifiques gondoles, ses superbes cafés, l’île de Murano et ses artisans du soufflage de verre? N’as-tu pas tout dit depuis 4 ans, poursuit la femme abêtie en haussant les sourcils.
— Qu’est-ce donc qui te motive à taper des mots au lieu d’être dehors à profiter des brises douces du printemps? Le temps s’enfuit comme un filou et toi, chère dame, tu tapes, tu tapes et tu vieillis. Tu recommences inlassablement une nouvelle histoire. Tu sasses, tu brasses, tu inventes une intrigue, quelques personnages et une fin qui ressemblera à un nouveau recommencement!
Quelle détestable questionneuse que cette jeune femme qui n’aime pas les mots! Un doute m’assaille. Quel malheur ce serait si je devenais un puits presque vide! Je ne fais de mal à personne en noircissant mes pages. Je réfléchis un moment et lui remets quand même la seule copie de mon livre que j’ai encore dans mon sac. La femme semble surprise, mais se tait enfin.
Ce soir encore, sur ma grande table, j’écris. Qui donc pourrait décrire aussi bien que moi les larmes de l’hiver tombant sur la terre chaude du printemps? Je tape et je tape encore jusqu’à ce que l’horloge passe minuit quand soudainement, je vois une petite souris sortir d’une armoire. Je la suis des yeux. Elle traverse sous la table, longe le mur, entre dans le salon et se cache sous mon divan rouge. J’ai si peur des souris, moi qui suis si seule dans cette grande maison! Je me calme, je me rassois et je réfléchis. J’invente un nouveau paragraphe. Un chemin tracé en pleine forêt avec des arbres centenaires et des pousses de muguet. Dans le plus gros chêne, un trou géant, un refuge parfait pour ma famille de souris. Et patati et patata, je les gave de fromage et elles oublient l’adresse de mon logis.
Je ne me fatigue jamais de poursuivre un inépuisable filon d’idées. Je saute une ligne, j’achève une page, j’ai toujours hâte d’entreprendre une nouvelle histoire. Ce plaisir enfantin d’aligner des mots me fait penser à frérot, inlassable joueur de billes. Tout concentré qu’il était, le garçonnet se taisait, s’immobilisait, visait et lançait la bille de verre coloré le plus loin possible. Comme lui, j’arrête, je pense, j’invente, et je tire, mais moi c’est à la sève des arbres que je m’abreuve pour me construire des châteaux.
Je ris, je pleure, j’ai souvent les émotions en compote. Oui, oui! Je m’acharne à embellir mon monde et les milliers d’oiseaux qui se posent sur mes lignes, sur mes mots, dans mes histoires et dans mon cœur. Ce qui me motive à continuer d’écrire c’est ma capacité d’avancer; d’aller plus loin; d’aller au plus profond et au plus sérieux dans l’âme du monde éparpillée en chacun d’entre nous.
Ressemblerais-je à celle que j’aurais voulu être à 20 ans,
Mon cœur grand ouvert, mes yeux si verts,
Les vagues bleues, les poissons discutant entre eux?
Cora
❤️
J’avais cinq ans et déjà je te savais tellement triste, maman.
Ce martyre des doigts rongés d’eczéma, tes mains momifiées, gantées, brûlantes de douleurs, maman.
Ces trop-pleins matinaux quand tu traversais chez la voisine pour supposément emprunter un demiard de crème, maman.
Ces nuits blanches passées à découdre et recoudre un vieux paletot pour m’en faire un joli manteau, maman.
Je me souviens de tes bons petits plats, des confitures que tu nous faisais, maman.
Coudre, cuisiner et nettoyer. Tu as toujours fait ton devoir, mais ton triste cœur fut incapable de nous aimer, maman.
Tes longs silences déboussolaient nos petits cœurs assoiffés d’amour, maman.
En t’affairant à tes besognes, ta vaillance à toute épreuve, tu devais t’occuper l’esprit pour éviter de penser à ce qui t’avait arraché le cœur, maman.
La rage, la peine et la déception devaient t’épuiser tous les jours. Cet immense secret que tu as gardé jusque dans ta tombe, maman.
Nous ignorions ton incommensurable peine tandis que tu souffrais en silence, maman.
Indiscernable et menaçante, une mystérieuse douleur avait chamboulé ta vie et la nôtre, maman.
Notre enfance, nous l’avons vécue effacés, ayant toujours peur de te déplaire, maman.
Je t’en ai voulu. J’avais besoin de connaître les vraies choses de la vie et tu ne m’as rien enseigné ni à tes deux autres fillettes qui, comme moi, ont dû inopportunément accueillir un poupon, maman.
Était-ce le manque de connaissances ou la peur qui t’empêchait de nous parler? Nous étions des oies blanches et tu as laissé nos ailes se salir, maman.
Cette ignorance maudite nous a causé mille tourments. Comme toi, sans amour, tes filles se sont accouplées. Et nos vies, en pure perte, sont devenues des champs de bataille, maman.
Tu ne savais rien de ma triste vie d’alors. Si malheureuse que j’étais, il m’arrivait de penser à ma propre fin, maman.
Dans cette collision frontale, ton chagrin, ton secret et toi-même êtes morts au même instant, maman.
Lorsqu’à la morgue j’ai dû t’identifier, j’ai eu très peur. Tellement peur de ton visage déconstruit, du sang coagulé sur tes joues, des veines ouvertes dans ton cou, maman.
Aussi coriace soit-elle, la vie m’a pourtant choyée. À tes funérailles, une de tes sœurs m’a enfin raconté ton secret. Cette histoire aujourd’hui inimaginable, tu l’as pourtant vécue et elle a gâché ta vie, maman.
Tu étais la plus belle maîtresse d’école du canton, amoureuse d’un protestant que l’Église t’a interdit d’épouser. Tu t’en souviens, à cette époque la religion gouvernait, maman?
Tu as écouté ton père lorsqu’il t’a présenté un brave et vaillant jeune homme récemment revenu en Gaspésie. Grand-père l’aimait beaucoup, mais toi, tu en aimais un autre, maman.
Je m’en veux tellement de t’avoir accusée, critiquée, blâmée sans même avoir connu ta triste destinée. Mille milliers de fois, je m’excuse, maman.
Tout l’amour inutilisé que je garde en moi, je te le donne au grand complet, maman.
Attends-moi là-haut, car ensemble, pour sûr, nous recommencerons une nouvelle et magnifique vie, maman.
Ta fillette,
Cora
❤
AVERTISSEMENT : Cette lettre contient des détails en lien avec un décès qui pourraient offenser certains lecteurs. Nous préférons vous en avertir.
Ce matin, au café du village, j’ai ce terrible avantage d’entendre de la bouche d’un véritable policier tous ces affreux moments de la vie quotidienne que certains humains tolèrent et endurent jusqu’à rendre l’âme tellement ils en souffrent. Oui, oui! L’histoire quasi inimaginable de ce matin, je vous la raconte pour nous inciter à apprendre à connaître et à considérer nos voisins, nos amis et tous ceux qui nous semblent dans le besoin.
Alors qu’il était en devoir ce jour-là, mon ami policier reçoit un appel du concierge d’un immeuble de six logements qui se plaignait d’une odeur inhabituelle et qui insistait pour que la police s’amène sur les lieux. La police s’exécuta pour une vérification de bien-être. Juste à l’approche de la bâtisse à multiples logements dont il connaît l’adresse, le policier flaire une étrange odeur. De saleté? De brûlé? De viande avariée? Il s’agit de quelque chose de pire, suspecte-t-il. Les deux hommes empruntent l’escalier jusqu’au troisième étage et s’arrêtent devant la porte de l’appartement numéro six. Le policier confirme qu’il s’agit d’une odeur de putréfaction.
– « Quelqu’un est mort dans l’appartement? », demande le concierge.
– « Un corps mort commence à sentir en dedans de 72 heures, dépendant de la cause du décès », répond le policier.
J’ai demandé à mon ami comment il se faisait que les habitants des différents logements n’aient pas senti l’étrange odeur de la mort. « Tout probablement parce qu’elle ne leur était pas familière avant ce drame. » Il affirme que cette odeur, on ne l’oublie jamais.
Lorsque le policier entre dans le logement numéro six avec le passe-partout du concierge, il voit tout de suite le corps d’un homme dans un fauteuil roulant présentant les signes d’une mort évidente. Des lambeaux de chairs brunes et noires pendent du crâne de l’homme, ses joues sont renfoncées, vidées de leur substance avec un bataillon de grosses mouches noires picorant dans les yeux du mort.
L’agent de police constate aussi que le seuil de marbre de la salle de bain avait probablement bloqué le fauteuil roulant du vieillard. Le pauvre était coincé et mourut possiblement d’épuisement ou de faim. « Une véritable tragédie », dit le concierge, les larmes aux yeux. Le policier continua sa visite et, en entrant dans la seule chambre à coucher du logis attenante à la cuisine, il constata la présence d’un deuxième corps inanimé, couvert d’un drap jusqu’au cou, et la tête noircie.
L’agent rebrousse immédiatement chemin, appelle son supérieur et demande la présence d’un enquêteur et d’un autre collègue pour remplir les deux rapports de décès. D’après le concierge, ces deux personnes étaient âgées de plus de 80 ans. Étaient-elles malades? Seules dans l’appartement? Le couple avait-il des enfants? La police allait devoir trouver toutes les réponses à ces questions et tenter de déterminer la cause des décès.
À l’arrivée du second policier, rédacteur du rapport d’événements, ils firent diligence pour préserver et garder intacte la scène des deux décès. Portant des gants de protection, l’un des policiers prit le carnet d’adresses qui se trouvait sur la table de chevet de la défunte. Sous la supervision de l’enquêteur principal, le policier rédacteur ouvrit le carnet et trouva trois prénoms de femme, sans nom de famille. L’agent de police composa le numéro sous le premier prénom, s’identifia et demanda à la voix de femme au bout du fil de s’identifier à son tour. Instantanément, la femme demanda ce que l’homme faisait chez ses parents et le policier lui expliqua que les deux résidents du logis d’où il téléphonait venaient d’être retrouvés morts.
– « C’est impossible, s’affola la femme. J’ai parlé à ma mère hier matin! »
Le policier ne l’a pas contredite. Étant donné l’état de décomposition avancée des deux corps, la mort datait d’environ 10 à 15 jours.
Très chers lecteurs, j’ai raconté cette histoire immensément triste parce qu’elle m’a fendu l’âme et parce que mon ami policier m’assure qu’encore aujourd’hui, plusieurs personnes âgées subissent le même sort. Ce vieux en fauteuil roulant et sa compagne à peine capable de marcher selon le concierge, vivaient dans un trois et demi au troisième étage d’un édifice sans ascenseur. Qui s’occupait de qui?
Aujourd’hui, le policier est retraité depuis plus de vingt ans. L’année dernière, il s’est retrouvé célibataire. En s’étant rappelé la triste histoire qu’il vient de me raconter, l’homme s’interroge. Arrivera-t-il à prendre soin de lui jusqu’à la fin en demeurant dans sa maison de trois étages? Cette demeure avec deux longs escaliers; un pour descendre bricoler au sous-sol et l’autre pour grimper au deuxième étage pour dormir.
L’histoire dont mon ami s’est souvenu ce matin provoque en nous beaucoup de questions; chez lui-même, chez l’ami George (82 ans) et chez moi, bien sûr. Nous sommes restés pour boire un second café et réfléchir à haute voix. « Il faut vite y penser, de dire le policier, car l’âge s’enfuit comme un voleur et nous pourrions rester le bec à l’eau, isolés, mal installés, loin des nôtres et ignorés de nos voisins ».
« On est tous des solitudes, de dire à son tour le vieux George. On naît seul et on mourra seul, comme de vieilles souris déboussolées, affamées, cachées bien souvent dans les profondes armoires… »
Quant à moi, qui approche les 77 ans, je crois que si la vieillesse est une dégradation progressive du corps, il s’agit cependant d’une incroyable occasion d’enfin ralentir la cadence. De prendre soin de notre esprit comme jamais nous n’aurions eu le temps de le faire en gagnant notre vie. Aujourd’hui, ce corps intelligent nous force à ralentir la plupart du temps, pour mieux chouchouter notre petit cœur et les amis qui nous entourent.
Prenons soin de tout un chacun; appelons nos amis, gardons contact avec nos voisins, assumons cette vérification de bien-être dont les âmes esseulées et vieillissantes ont tant besoin. Chaque minute, aimons notre vie d’aujourd’hui. Peut-être que plus nous l’étirerons, plus nous risquerons de mériter quelques granules de sagesse.
Cora
❤
J’ai lu quelque part que « la manière dont nous racontons notre histoire a une grande influence sur notre bonheur ». Donc ce matin, j’arrête de me lamenter et je contemple le bleu paradisiaque du ciel. Bien sûr, comme tout le monde mordant dans la vie, j’aurais voulu rencontrer un artiste, un poète, un oiseau rare qui vole très haut, mais j’avais déjà trois enfants et les deux pieds cloués sur terre. Avec le cœur et la charpente à l’ouvrage pendant tellement d’années, je le confesse, les chiffres à cette époque étaient beaucoup plus importants que les hommes et les mots.
C’est ainsi que j’ai mûri sans m’en apercevoir jusqu’à ce qu’arrivent dans ma vie ces deux terribles chipies (Retraite et Vieillesse) dont je vous ai déjà parlé. Avec l’âge pour sûr, s’amène aussi dame Solitude. On perd des plumes, on perd des proches, des amis, des sœurs ou des maris, et l’on se retrouve le bec à l’eau. Vous vous souvenez d’avril 2020, la peur du siècle déguisée en horrible virus? Le temps de crier gare, j’étais esseulée, apeurée, encabanée entre les montagnes avec juste mes mots pour me tenir compagnie.
La sorcière COVID raffermit mon vide et m’apprit à me taire. J’avais peur de mourir. Heureusement que sur mon toit tout noir, des dizaines de corneilles piaillaient et attiraient mon attention. Je leur lançais des croûtes de pain et elles s’approchaient de ma galerie. Ces premières copines de solitude m’ont gardé en vie. J’en vins à parler aux fourmis, aux vers de terre et à la grosse marmotte vivant sous ma galerie. La chaleur aidant, je m’installais chaque avant-midi dans le gazon et j’attendais l’arrivée des pissenlits.
Pendant que l’affreux virus ignorait encore mon adresse, à la télé chaque soir, on comptait le nombre de vieux s’envolant par la fenêtre. J’ai eu peur, j’ai eu soif; je revoyais en rêve les jolis ruisseaux de mon enfance. Puis l’été explosa en beauté. Des arcs-en-ciel joliment colorés paradèrent dans les rues. Je sors marcher. Devant moi, un vieux couple collé, soudé ensemble pour mieux avancer. Comme je les envie! J’entends le bruissement des branches s’étirant au soleil; l’effervescence des abeilles; le doux parfum des fleurs. Levant ma tête bien haut, j’admire une parade d’outardes m’écrivant des mots dans le bleu pâle du ciel.
Les semaines passent et le pire expire. « N’en parlez plus », répète une speakerine américaine à la télé. Vite, vite, j’ouvre mon clavier et mes doigts s’affairent d’abord à remercier l’univers d’être encore en vie. J’écris aux anges et j’emmitoufle mes lignes dans du papier doré, puis je console tout ce qui bouge autour de moi. Avec mes mots qui volent, mes phrases qui s’envolent, une nouvelle vie s’écrit comme un roman que l’on a enfin envie de lire.
J’aime créer du sens en donnant vie aux mots. J’adore commencer un paragraphe tout doucement comme on entre dans l’eau d’une rivière, puis plonger tête première dans une révélation. Oui, oui! Très chers lecteurs, c’est exactement ainsi qu’arrivèrent les LETTRES DU DIMANCHE. Dans la cuisine de ma tête, je me suis mise à composer de savoureux déjeuners de mots. De courtes histoires pour vous mettre en appétit, des recettes faciles à faire de caramel maison, de sucre à la crème et de délicieux gâteaux. Plus les dimanches arrivaient vite et plus ma verve s’enthousiasmait. Mon cœur rempli d’amour se réjouissait d’être en votre bonne compagnie.
Sans vraiment le réaliser, j’ai fait ce que je sais faire depuis que je suis toute petite : ÉCRIRE. Alors, je vous ai écrit; d’abord mes recettes et ensuite la belle histoire de notre entreprise, et par ricochet l’entière saga de ma surprenante vie. Oui, oui! Je me suis avancée dans la mer jusqu’à la taille, jusqu’aux épaules, jusqu’au large bien souvent. Vous m’avez suivie; vous m’avez aimée. Vous avez peinturé en rose toutes les taches brunes de mon corps. Vous avez fait de mon cœur un phare, un bouquet de minuscules lumières irradiant mes lignes.
Sachez que le fait d’écrire ces LETTRES DU DIMANCHE a réveillé l’écriture qui sommeillait en moi. J’ai découvert que mon plus grand plaisir consiste à aligner des mots; à jeter sur la page une histoire à peine construite dans ma tête et à l’écrire à l’encre noire en écarquillant bien mes yeux. Ma mémoire est un réel coffre aux trésors; un album de photos bien vivantes. Invitant dame Créativité et dame Inspiration, sur la blancheur de la page, je dépose le griffonnage du temps.
En me lisant, vous m’apprenez à mieux écrire.
Cora
❤
Les restaurants Cora sont fiers d’annoncer que la marque devient désormais un partenaire de choix de la compagnie aérienne WestJet. En effet, le transporteur canadien offre dorénavant le déjeuner Cora dans sa cabine Privilège à bord de ses vols matinaux. Il s’agit d’une délectable marque de confiance à l’égard notre entreprise, la pionnière des restaurants de déjeuners au Canada!
WestJet propose, depuis le 26 juin, un déjeuner Cora sur la plupart de ses vols d’une durée de deux heures et demie et plus. Les plats offerts sont inspirés des repas déjà prisés des mordus des déjeuners Cora : les oeufs Ben et Dictine à la dinde fumée, la Cassolette de légumes et l’Omelette au cheddar vieilli et aux épinards avec saucisse à la dinde.
Il s’agit d’une savoureuse opportunité pour Cora déjeuners d’accroître sa notoriété et de faire découvrir son menu auprès d’un public voyageur en donnant aux passagers de WestJet la chance de savourer un déjeuner Cora dans la cabine Privilège du transporteur.
Bon voyage!
Franchises Cora inc., le chef de file canadien des petits-déjeuners, est fière d'annoncer qu'un autre soleil s'ajoute à sa bannière dans l'Ouest Canadien. Cette fois, c'est la ville de North Vancouver qui a vu le soleil se lever.
La grande pionnière et fondatrice, Cora Tsouflidou, était de la partie lors de la Grande ouverture. C'est lors de cette célébration qu'elle procède à la Cérémonie de la Première omelette, une tradition par laquelle la première omelette du restaurant est réalisée de manière tout à fait symbolique.
Cette nouvelle franchise fait partie du plan d’expansion pancanadien de la compagnie québécoise. Il s'agit du 10e restaurant Cora en Colombie-Britannique pour la plus grande chaîne de restaurants de déjeuners et dîners à travers le pays.
Avec plus de 130 franchises en fonction, Cora continue à offrir une gastronomie matinale spécialisée en déjeuners : une nourriture et un service de première qualité, le tout dans une chaleureuse atmosphère familiale.
L’année 2019 en est une de développement pour Franchises Cora inc., le chef de file canadien des déjeuners. L’entreprise fait rayonner son soleil symbolique dans les plus grandes villes au pays!
Deux autres restaurants ont ouvert leurs portes en mars. Comme dans bien des cas chez Cora, il s’agit d’une aventure familiale. Ainsi, le restaurant du quartier St. Vital, à Winnipeg, est géré par un couple de franchisés qui est tombé sous le charme des restaurants Cora, de leurs menus colorés et de tous les plats joliment agrémentés de fruits.
La plus récente ouverture est celle du second restaurant situé à Regina. Le franchisé a d’abord ouvert un premier Cora en novembre 2018. Fort de cette aventure, il s’est lancé dans le développement de son deuxième restaurant et a ouvert les portes de celui-ci le 18 mars dernier.
Les deux nouvelles franchises font partie du plan d’expansion pancanadien de la compagnie québécoise. Avec 130 restaurants en activité, Cora continue à offrir une gastronomie matinale spécialisée en déjeuners et poursuit sa mission d’offrir une nourriture et un service de qualité dans une chaleureuse atmosphère familiale.
Le leader canadien des petits-déjeuners ouvre deux nouveaux restaurants
Franchises Cora inc., le chef de file canadien des petits-déjeuners, est fière d'annoncer l'ouverture de deux nouveaux restaurants dans l'Ouest Canadien. L'Alberta a accueuilli un nouveau soleil Cora au centre-ville d'Edmonton alors que la Colombie-Britannique a célébré l'arrivée du restaurant dans la ville de Surrey.
La grande pionnière et fondatrice, Cora Tsouflidou, était de la partie lors des deux Grandes ouvertures en compagnie de différents dignitaires, influenceurs locaux et invités. C'est lors de cette grande célébration qu'elle procède à la Cérémonie de la Première omelette, une tradition par laquelle la première omelette du restaurant est réalisée de manière tout à fait symbolique.
Les deux nouvelles franchises font partie du plan d’expansion pancanadien de la compagnie québécoise. Il s'agit du 9e restaurant Cora en Colombie-Britannique et du 18e en Alberta pour la plus grande chaîne de restaurants de déjeuners et dîners à travers le pays.
Avec 130 franchises en opération, Cora continue à offrir une gastronomie matinale spécialisée en déjeuners : une nourriture et un service de première qualité, le tout dans une chaleureuse atmosphère familiale.