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3 août 2018

La petite histoire... du Sarrasin Surprise

L’idée originale du déjeuner Sarrasin Surprise vient de chez les Américains. Un jour, bien avant que le premier établissement Cora ait même été un petit bourgeon d’idée, j’ai vu un tel plat dans un restaurant de déjeuners, ouvert vingt-quatre heures. Le plat, nommé « Pigs in the blankets », consistait en trois grosses saucisses enroulées dans des pancakes et, pour accompagner ce régal plutôt lourdeau, trois sirops étaient proposés : à la fraise, aux bleuets ou à l’arôme d’érable du Vermont.

- Pas trop compliqué de faire mieux! Avais-je alors murmuré au Tantale (roi mythologique condamné par les dieux à éprouver une faim insatiable) intérieur reluquant à travers ma paupière.

Et lorsque Jack l’Alligator se pourlécha les babines devant nos galettes de sarrasin, le souvenir m’est revenu. Nous avons jasé, Julia et moi, et avons conclu que les petits cochons méritaient mieux : une crêpe plus raffinée, à la farine de blé peut-être, ou alors nos bonnes saucisses dans une galette de sarrasin.

Immédiatement, la spatule s’est activée sur la plaque et a cherché à emprisonner les cochonnets dans les crêpes. Comme l’une sortait la patte et l’autre la queue ou l’oreille, Julia a décidé d’ajouter du cheddar râpé qui, en fondant, tiendrait lieu de colle pour retenir les victimes boudinées dans les linceuls croustillants.

Dans l’assiette, on accompagne les saucisses d’une jolie montagne de fruits coupés. Julia suggère encore de saupoudrer le monticule de galettes de cheddar râpé et hop! Le délice est crée. Comme il est hors de question de faire allusion à l’Alligator dans le cas d’une crêpe québécoise, le plat prend le nom de Sarrasin Surprise. Encore aujourd’hui la popularité de cet étrange assemblage d’aliments ne se dément pas. Avec du sirop d’érable ou, comme plusieurs le préfèrent, nappé de mélasse traditionnelle, ce mets constitue une ingénieuse représentation de la magie Cora.

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